Exposition-événement : Albert Londres et l'image
En 1932 disparaissait tragiquement le journaliste et écrivain Albert Londres. Reporter de terrain, l’homme a parcouru le monde pour enquêter, alerter, dénoncer. À sa mort, il a laissé derrière lui l’héritage du journalisme offensif, un prix éponyme et une quantité de documents historiques. En 2022, à l’occasion des 90 ans de la disparition du reporter, le Prix Bayeux Calvados-Normandie propose une exposition-événement autour de son œuvre et plus particulièrement ses photos, méconnues voire inédites.
D’écrivain à photographe
Albert Londres naît à Vichy en 1884. Très tôt, il développe un goût prononcé pour la lecture et la poésie. À dix-huit ans, il monte à Paris où il publie un premier recueil de vers et commence à travailler pour le Salut public, journal lyonnais disposant d’une antenne dans la capitale. Quelques années plus tard, Albert quitte l’équipe du quotidien littéraire pour rejoindre celle du Matin, l’un des grands quotidiens de l’époque. D’expérience en expérience, le poète devient journaliste et le journaliste reporter de guerre. C’est en 1914 qu’il acquiert, un peu par hasard, ce statut. Alors journaliste politique, il interview Jean Jaurès le 31 juillet, quelques heures avant son assassinat. En septembre de la même année, il est envoyé en reportage dans la Marne, au plus près des poilus. À Reims, il assiste au bombardement d’un symbole du royaume de France : seul reporter sur place, son article sur la Cathédrale en flamme lui offre sa première « Une » signée. Comme l’écrit Benoît Heimermann* dans son ouvrage Albert Londres, La plume et la plaie, « il y a un avant et un après "cathédrale de Reims" dans la carrière de Londres ». Le reporter de guerre est né. Les années qui vont suivre vont l’emmener aux quatre coins du monde. Pour Le Petit Journal d’abord, puis L’Excelsior ou Le Petit Parisien. Albert Londres dénonce les injustices et les mauvais traitements. Ses sujets de prédilection sont multiples : les bagnes de Cayenne et Biribi, le sort réservé aux travailleurs d’Afrique noire, aux juifs de Palestine, aux prostituées de Buenos Aires... Par l’écrit, il dénonce. Par l’image, il prouve. Comme tous les reporters de presse écrite, il est accompagné d’un dessinateur-photographe. Jusqu’au jour où il saisit lui-même l’appareil. Plus connu pour ses écrits que pour ses photos, Albert Londres a pourtant laissé un nombre important de documents iconographiques, illustrant ses enquêtes. Certains ont été publiés, d’autres seront exposés pour la toute première fois, à Bayeux.
Des photos inédites
Créée spécialement pour le Prix Bayeux, l’exposition « Albert Londres et l’image » propose ainsi de découvrir cette production méconnue de l’auteur. Pour Hervé Brusini, commissaire de l’exposition et président du Prix Albert Londres**, « l’exposition invite – en ces temps de suspicion massive à l’encontre de l’information – à un voyage aux origines du journalisme contemporain. Elle vise à montrer qu’en plein essor de la presse, aux yeux du reporter Albert Londres, l’image comme le mot avaient déjà ce même objectif, cette même ambition de servir la vérité ». Déployée sur les deux niveaux de l’Hôtel du Doyen, « Albert Londres et l’image » revient chronologiquement sur le parcours du reporter, ses enquêtes, ses ouvrages, sa mort tragique et suspecte. À l’appui de nombreux objets – parmi lesquels des originaux du journal L’Excelsior – la présentation fait le parallèle entre les écrits et les clichés d’Albert Londres. Des vidéos réalisées il y a plus d’un siècle, montrant le journaliste en action, ainsi que du matériel d’époque viennent illustrer les contraintes et techniques du reportage de guerre au début du XXe siècle. Une époque où le métier « veut tendre vers l’image, le temps réel, l’instantanéité, sans en avoir encore les moyens, » conclut Hervé Brusini. Une exposition inédite et essentielle, à découvrir du 3 octobre au 13 novembre à l’Hôtel du Doyen.
* L’auteur sera présent au salon du livre le 8 octobre pour y présenter son ouvrage.
** Le Prix Albert Londres, créé par la fille du reporter en 1933, 18 mois après son décès, continue aujourd’hui, comme le Prix Bayeux, à récompenser chaque année les meilleurs reportages.
Thomas Dworzak, président du jury de la 29e édition
Spécialiste du Caucase, Thomas Dworzak est un photographe de guerre de renommée internationale. Il a documenté une grande partie des événements mondiaux depuis les années 1990. Il est membre de Magnum Photos depuis 2000 dont il a été le président de 2017 à 2020. Son travail a été publié dans de nombreux médias comme The New Yorker, Newsweek, U.S. News & World Report, Paris Match, The New York Times Magazine, Time… Il a remporté le World Press Photo en 2001 pour un reportage en Tchétchénie.
Autodidacte, le photojournaliste Thomas Dworzak (50 ans) a sillonné le monde ces trente dernières années, de l’Afghanistan à l’Irak, en passant par l’ex-Yougoslavie, l’Iran et le Caucase, proposant une vision singulière des conflits. Photographe de la prestigieuse Agence Magnum Photos depuis 2000, il a été récompensé plusieurs fois, notamment par le World Press Photo en 2001 pour son travail en Tchétchénie.
« J’ai grandi dans la quiétude bavaroise, un environnement provincial, très protégé. J’avais besoin d’un challenge extrême. Photographier la guerre, c’est ultime. » Né à Kötzting, en Allemagne en 1972, Thomas Dworzak grandit, dans la petite ville de Cham, au sein d’une famille d’enseignants. En pleine guerre froide, à 7 km du rideau de fer et de la frontière avec la Tchécoslovaquie de l’époque.
« Le mur venait de tomber mais je n’étais pas attiré par l’Est. Je suis allé en Irlande du Nord, en Israël, en Palestine. Avec l’idée un peu floue d’être photographe. J’avais photographié mais je n’avais pas de culture photo, ni de technique. Un mélange entre un goût pour la provocation ; une envie de voyager ; un intérêt pour les histoires, les récits, et notamment ceux autour de mon grand-père maternel mort à la guerre ou de la déportation de la famille de mon père m’a donné l’envie d’enfiler le fameux gilet de pêcheur. »
Sans réseau ni financements, Thomas Dworzak tente de rejoindre l’ex-Yougoslavie où le plus grand conflit sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale vient d’éclater. « J’ai suivi des fascistes allemands volontaires, en Croatie. J’ai envoyé des petits tirages au quotidien "Tageszeitung". Ils n’ont rien gardé. » Le premier coup de pouce survient à Prague où il s’installe pour suivre des cours de langue (il manie le français, l’anglais, l’espagnol et le russe). Il y rencontre le rédacteur en chef du seul journal allemand sur place. Ce dernier lui permet d’obtenir une accréditation. Un sésame.
« Wostok, la plus petite des grandes agences »
En 1992, il s’installe à Moscou puis habite à Tbilissi, en Géorgie, de 1993 à 1998. « Fasciné par le Caucase, j’ai passé la plupart du temps entre Grozny et Tbilissi. La force russe était sans pitié. Les Tchétchènes se battaient fièrement. J’ai découvert un peuple armé jusqu’aux dents, des kalachnikovs partout, mais avec un sens de l’hospitalité incroyable. » Il suit les conflits en Tchétchénie mais aussi au Karabagh et en Abkhazie.
« En 1995, lors d’un retour en Allemagne, je suis allé à l’Ambassade de France. J’ai demandé les pages jaunes et envoyé ma candidature à 40 agences basées à Paris. » Magnum répond poliment que c’est une coopérative avec une procédure très stricte de recrutement. Wostok, "la plus petite des grandes agences", l’enrôle. « Jean-Claude Zullo et sa femme, monténégrine, m’ont pris sous leurs ailes. C’était une petite agence mais très respectée. Ils m’ont sorti de mon isolement. » En 1999, il s'installe à Paris. La même année, appelé par un ami correspondant du Guardian, il couvre la crise au Kosovo. « C’est le boom technologique. J’achète un scanner couleur et un ordinateur. Je deviens autonome. » Son travail autour d’un massacre serbe est remarqué par le U.S. News & World Report. « Je deviens pro. Je gagne de l’argent. J’envoie des photos tous les jours. »
2e prix à Bayeux
Un an après, il retourne en Tchétchénie, après le départ des forces russes. « Le jour et la nuit. Au lieu de circuler librement comme avant, je devais m'entourer de six gardes du corps. Puis, une journaliste anglaise m’a embauché comme traducteur russe. En la ramenant en Tchétchénie comme fixeur, j’ai pu faire des photos exclusives de l’exode tchétchène. J’ai fait les meilleures photos de ma vie, en tant que traducteur. » Son reportage « Départ de Grozny » est publié par Newsweek, Paris Match, le New York Times et décroche le 2e prix à Bayeux en 2000.
Après la chute de Grozny, il entame un projet sur l'impact de la guerre de Tchétchénie dans le Nord-Caucase avoisinant. Ce travail réalisé entre 1992 et 2002 a été publié en 2010, sous la forme du livre Kavkaz.
Il photographie également les événements en Israël, la guerre en Macédoine, la crise des réfugiés au Pakistan, Bagdad sous le contrôle de Saddam Hussein, le Kurdistan irakien.
Basé essentiellement à New York depuis 2004, il photographie le monde politique américain et les conséquences de la guerre en Irak, pays auquel est consacré son projet « M*A*S*H », étonnant travail de composition entre la fiction et la réalité en Irak, exposé à Bayeux, en 2007.
Dworzak intègre l’agence Magnum en 2000, avant d’en devenir président de 2017 à 2020. « L’agence voulait un peu de renouvellement. J’ai été surpris. Pour moi, c’était réservé aux photographes très établis, le Graal. »
Son premier livre est composé de photos… qui ne sont pas les siennes
Après le 11 septembre 2001, Thomas Dworzak passe plusieurs mois en Afghanistan en mission pour le New Yorker. Il en revient avec son premier livre, « Taliban ». Un projet surprenant, provoquant, subversif... Le reporter propose un projet autour de portraits de talibans trouvés dans les arrière-boutiques des échoppes qui réalisent des photos d'identité. On y voit des combattants talibans sur des fonds colorés et fantaisistes, les yeux soulignés d'un trait de khôl… « Les Talibans ont d'abord interdit à tout le monde de prendre des photos. Ensuite, ils ont fermé tous les studios photo, puis les ont rouverts clandestinement et enfin, ils se sont fait prendre en photo. Sauf que personne d'autre n'avait le droit d'en prendre. Mon premier livre est composé de photos qui ne sont pas de moi. »
Depuis, il est allé en Iran et en Haïti. Il a également réalisé des reportages sur les révolutions dans les républiques de l'ex-Union soviétique, la Géorgie, le Kirghizistan et l'Ukraine. Pour son projet le plus récent, « Feldpost » (2013 – 2018), il a photographié la « mémoire » de la première guerre mondiale dans plus de 80 pays. En couvrant la crise des réfugiés de 2015, il a conçu « Europe - un guide photographique pour les réfugiés », un livre auto-produit et distribué gratuitement aux migrants.
Son projet actuel, « War Games » est une recherche de long terme photographiant toute forme de reconstitution, au sens le plus large du terme.
Très « touché » de présider le Prix Bayeux, Thomas Dworzak se dit impatient et curieux de pouvoir débattre du traitement de l’invasion russe en Ukraine avec ses confrères. « Je suis retombé récemment sur une vieille publication qui avait servi à illustrer un article intitulé "Putin’s Wars". C’était en 2000. J’ai l’impression d’avoir fait ma carrière sous l’ombre du dirigeant. Il a instauré une relation malsaine avec les pays voisins. Entre adoration d’un Caucase romantique et répression féroce de toute démarche de liberté. »
Crisis Group parraine le Prix Télévision grand format
Crisis Group s'associe au Prix Bayeux pour soutenir les correspondants de guerreLes journalistes qui travaillent aujourd'hui dans les zones de conflit sont confrontés à des dangers toujours plus nombreux et paient parfois un lourd tribut pour fournir des informations au public. Cette année, déjà dix-sept journalistes ont ainsi déjà perdu la vie, beaucoup d'entre eux en Ukraine.
En témoignage de l’importance que nous accordons à la présence des journalistes dans les zones de conflits et le courage dont ils font preuve, International Crisis Group est fier de s’associer au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre pour parrainer le Prix Télévision Grand Format.
Crisis Group croit fermement en une presse indépendante. Son rôle de sensibilisation est essentiel, non seulement pour les guerres qui font la une des médias, mais également pour celles qui sont trop souvent passées sous silence, comme le Yémen, le Sud-Soudan ou la RD Congo. En explorant les causes des conflits et les motivations de combattants, les journalistes ouvrent la voie à ceux qui s’efforcent de mettre fin aux hostilités. Nous, à Crisis Group, en bénéficions énormément dans notre mission de prévention des conflits.
Le Prix Bayeux des correspondants de guerre est un prix international qui récompense chaque année un reportage sur une situation de conflit ou ses conséquences pour les populations civiles, ou sur un fait d’actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie.
« Je suis ravie que Crisis Group se soit associé au Prix Bayeux Calvados-Normandie« , a déclaré Comfort Ero, présidente et directrice générale de Crisis Group. « J’ai un immense respect pour les journalistes qui couvrent les zones de conflit, malgré les dangers des lignes de fronts, et doivent aussi souvent lutter contre la désinformation« . « Les documentaires vidéo constituent un outil très efficace pour mettre en lumière des conflits négligés et apportent une perspective humaine unique sur des situations complexes qu’ils peuvent contribuer à résoudre« , a-t-elle ajouté.
Dix prix d’une valeur de 7 000 euros sont décernés, couvrant les différentes catégories de médias : presse écrite, radio, télévision et photographie. Chaque année, le Prix Bayeux récompense également un jeune reporter. Le Prix Bayeux se déroulera du 3 au 9 octobre 2022 à Bayeux, France.
Nous encourageons les membres de la presse à soumettre leurs reportages avant le 7 juin 2022. Le reportage doit avoir été réalisé entre le 1er juin 2021 et le 31 mai 2022. Pour le Prix Télévision Grand Format, la durée du reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes.
Visuel
Le visuel de l’affiche 2022 reprend une photo du reportage primé en 2021. Il s’agit d’un cliché issu du reportage du photographe birman anonyme réalisé entre février et avril 2021 à l’occasion de la révolution du printemps au Myanmar.

Légende : Des manifestants utilisent des armes artisanales, telles que des frondes et des pistolets à billes, pour se défendre contre les forces de sécurité qui tirent à balles réelles, dans le canton de Tharketa, à Rangoun, Myanmar, le 28 mars 2021. Les soldats et la police ont tué plus de 126 personnes ce week-end du 27 et 28 mars, dont un garçon de 5 ans, deux garçons de 13 ans et une fille de 14 ans.
Ce photographe anonyme, originaire de Rangoun, a couvert de nombreux conflits sociaux au Myanmar, notamment autour de l’industrie du jade et de la crise des Rohingyas. Il collabore régulièrement avec le New York Times couvrant le Myanmar mais également de nombreux sujets en Asie du Sud-Est. Ses travaux ont été également publiés dans National Geographic Magazine, GEO, Stern, 6 MOIS, La Republica et The Wall Street Journal.
Depuis le 1er février 2021, date du coup d’État de l’armée birmane, il rend compte du conflit pour le New York Times. Il garde l’anonymat pour protéger son identité et éviter la persécution des autorités.
© Prix Bayeux Calvados-Normandie 2021 – Anonyme / The New York Times
Appel à candidatures

Le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre récompense un reportage sur une situation de conflit ou ses conséquences pour les populations civiles, ou sur un fait d'actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie.
Le reportage doit avoir été réalisé entre le 1er juin 2021 et le 31 mai 2022. Un prix de 7 000 € est remis dans chaque catégorie.
Les reportages doivent être envoyés avant le 7 juin 2022 à l’adresse suivante : info@prixbayeux.org
Un envoi par lien de téléchargement est privilégié (wetransfer ou autre)
Les catégories de médias représentées : radio – photo – télévision (formats court et long) – presse écrite et le prix du jeune reporter (photo cette année)
DIX PRIX SONT REMIS
Sept prix attribués par le jury international
- Prix du Département du Calvados – Catégorie Presse écrite – 7 000 €
- Prix Amnesty International – Catégorie Télévision – 7 000 €
- Prix du Comité du Débarquement – Catégorie Radio – 7 000
- Prix Nikon – Catégorie Photo – 7 000 €
- Prix International Crisis Group – Catégorie Télévision grand format – 7 000 €
- Prix Crédit Agricole Normandie – Catégorie Jeune reporter – 3 000 €
- Prix Arte, France 24 et France Télévisions – Catégorie Image vidéo – 3 000 €
Trois prix spéciaux
- Le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite) – 4 000 €
- Le Prix du Public (photo) parrainé par l’Agence Française de Développement – 3 000 €
- Le Prix Région Normandie des Lycéens et des Apprentis (télévision) – 3 000 €
RAPPEL RÈGLEMENT
Les reportages publiés ou diffusés uniquement sur un média numérique peuvent candidater de la même façon que les autres (pas d’obligation de publication pour la catégorie photo).
• Prix du jeune reporter : En 2022, la catégorie concernée est la photo. Comme il s’agit d’une catégorie différente selon les années, le reportage présenté devra être réalisé entre le 1er juin 2020 et le 31 mai 2022.
• Catégorie télévision : la durée de reportage doit être comprise entre 1’30 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.
• Catégorie radio : la durée de reportage doit être comprise entre 1 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.
• Catégorie photo : la candidature est constituée d’un reportage de 8 à 15 photos.
• Catégorie télévision grand format : la durée de reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.
• Catégorie presse écrite : la candidature est constituée d’un article ou d’une série de un à cinq articles sur le même sujet. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été publié.
Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires
À l’occasion de la 29e édition du Prix Bayeux, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens de Normandie et collégiens du Calvados : "Les rencontres HCR – Ouest-France".
Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil, et des experts du HCR qui expliqueront l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes d’avoir accès à la bonne information et de comprendre la situation des réfugiés en France et à travers le monde.
Les Rencontres Nikon, nouveau rendez-vous

De par son histoire de plus d’un siècle et ses valeurs d’engagement, il est dans l’ADN de Nikon de soutenir le photojournalisme en étant partenaire du Prix Bayeux.
Forte du succès de la première édition des Rencontres Nikon en 2021, la marque réitère son dispositif en 2022 : vendredi 7 octobre, le public pourra ainsi échanger avec de grands noms du photoreportage lors de Masterclass exceptionnelles, témoignages et lectures de portfolio.
De plus, suite à cette année si singulière, Nikon propose à 12 participants de financer leur formation « REPORTAGE EN ZONES DANGEREUSES » proposée par Le Manoir et créée par l’Académie France Médias Monde. Associé à l’INA et soutenu par Reporters sans frontières, Le Manoir a déjà formé plus de 360 reporters et techniciens de l’information et collabore avec de nombreux médias. Le Manoir s’impose aujourd’hui comme la formation de référence du domaine.
S’il est évident que la recherche et le partage d’information sont essentiels, la sécurité des reporters en mission doit rester la préoccupation majeure et le point de départ de la réflexion éditoriale. Parce que le premier acteur de cette sécurité est le reporter lui-même, Le Manoir propose une formation et une méthode spécifiques dispensées par des journalistes, pour des journalistes, et fait intervenir les meilleurs experts dans les domaines de la santé, du sauvetage et de la psychologie.
En s’associant avec Le Manoir, Nikon souhaite ainsi faire bénéficier aux jeunes talents du photojournalisme de la formation la plus pointue.
Pour postuler, les candidats devront envoyer leur dossier, comprenant un CV, une lettre de motivation et une ou plusieurs productions d’un reportage photo réalisé en zones dangereuses, à l’adresse securite.academie@francemm.com avant le 30 août 2022.
Prix Bayeux Calvados-Normandie 2021 : Cérémonie de remise des prix
Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 9 octobre 2021
28e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès
Plus de quarante grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 8 et 9 octobre 2021, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (presse écrite) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Manoocher Deghati, le jury international de ce 28e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…
Le mot de Manoocher Deghati, président du jury international :
« C’est exceptionnel de réunir ainsi quarante professionnels du métier ici à Bayeux. Les débats sont d’une richesse inouïe. Pour nous, reporters de guerre, qui n’avons jamais le temps de nous parler lorsque nous sommes sur le terrain, ce rendez-vous est l’occasion de discuter, de juger, de porter un regard sur notre travail et celui de nos confrères. Ces reportages sont le fruit de nos expériences et les travaux primés le meilleur de la profession. »
CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON
1er Prix
Photographe anonyme birman
pour The New York Times
La révolution du printemps
BIRMANIE

2e Prix
Mohamed ABED
AFP
Gaza, 11 jours de bombardements à Gaza
GAZA
3e Prix
Laurent VAN DER STOCKT
Le Monde
Un mois de soulèvement palestinien
ISRAËL, CISJORDANIE OCCUPÉE, JERUSALEM EST, GAZA
CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL
1er Prix
Orla GUERIN et Goktay KORALTAN
BBC
Les tireurs d’élite au Yémen
YÉMEN
2e Prix
Nick PATON WALSH et Christian STREIB
CNN
Au Belarus, ils voulaient la démocratie. Au lieu de cela, ils disent qu’ils ont été battus et violés par la police.
BELARUS – ROYAUME-UNI
3e Prix
John SPARKS et Garwen McLUCKIE
SKY NEWS
La route de Cheli
ÉTHIOPIE
CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT
1er Prix
Abu Mustafa IBRAHEEM
REUTERS
11 jours de bombardements à Gaza
GAZA

CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS
1er Prix
Wolfgang BAUER
Zeit Magazin
Among Taliban
AFGHANISTAN
2e Prix
Rémy OURDAN
Le Monde
Guerre au Karabakh
STEPANAKERT, HAUT-KARABAKH
3e Prix
Samuel FOREY
Libération
De Jérusalem à Gaza, Palestine et Israël s’embrasent
JERUSALEM, LOD, ASHKELON, GAZA
CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT
1er Prix
Margaux BENN
EUROPE 1
À Kandhar, des villages entiers sont devenus terrains minés.
AFGHANISTAN
2e Prix
Omar OUAHMANE
FRANCE INTER
Un carnage, deux versions : témoignages après les frappes meurtrières de Bounti
MALI
3e Prix
Céline MARTELET et Édith BOUVIER
RTS
Des familles syriennes à la recherche de leurs proches
SYRIE
CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PRESSE ÉCRITE) – JURY INTERNATIONAL
PRIX CRÉDIT AGRICOLE NORMANDIE
1er Prix
Thomas D’ISTRIA
Le Monde
Révolution dans la dernière dictature d’Europe
BELARUS
CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX VILLE DE BAYEUX
1er Prix
Damir SAGOLJ et Danis TANOVIC
Al Jazeera Balkans
When we were them
BIHAC, BOSNIE HERZEGOVINE
CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PRIX ARTE, FRANCE 24, FRANCE TÉLÉVISIONS
1er Prix
Damir SAGOLJ et Danis TANOVIC
Al Jazeera Balkans
When we were them
BIHAC, BOSNIE HERZEGOVINE
CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN
1er Prix
Wolfgang BAUER
Zeit Magazin
Among Taliban
AFGHANISTAN
CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS
1er Prix
Orla GUERIN et Goktay KORALTAN
BBC
Les tireurs d’élite au Yémen
YÉMEN
Exposition événement : « Des traces d’humanité »
—
Une exposition de Rémy Ourdan et Damir Sagolj
Hôtel du Doyen
Scénographie : Laurent Hochberg
Du 4 octobre au 21 novembre 2021
—
À travers l’histoire des juifs de Sarajevo et de leurs voisins, voyage sur les traces d’une certaine idée de la coexistence, de la dignité et du courage. Ou, comme on dit à Sarajevo, une certaine idée du « voisinage ».
Qu’est-ce qu’être voisins dans les pires moments que traverse une ville, une société, une nation ? Qu’est-ce que devenir un Juste en temps de guerre ?
Pour réaliser cette exposition multimédia librement inspirée d’une série d’articles parus dans Le Monde en 2019 – une exposition mêlant des reportages journalistiques, des documents historiques et des œuvres artistiques –, les reporters Rémy Ourdan et Damir Sagolj ont parcouru deux villes symboles des peuples du Livre et des fractures du monde d’aujourd’hui : Sarajevo, dernière « Jérusalem de l’Europe » et première cible du retour des nationalismes sur le Vieux Continent, assiégée à la fin du XXe siècle ; et Jérusalem, centre du monde, ville sainte des trois peuples monothéistes, épicentre du tumulte proche-oriental et du conflit israélo-palestinien. Deux villes qui captent l’attention du monde et racontent une histoire universelle.
À Sarajevo, de l’arrivée des juifs d’al-Andalous à la révolte du Pourim et au sauvetage de la précieuse Haggadah, du secours porté à des juifs pendant l’Holocauste à celui porté par des juifs aux autres assiégés pendant la guerre de Bosnie, voyage sur les traces d’hommes et de femmes qui ont placé leurs valeurs universelles de l’existence avant les embrasements identitaires, politiques et religieux. En relatant ces épisodes de l’histoire des juifs de Sarajevo et de leurs voisins bosniaques, serbes ou croates, les auteurs tentent de mettre en lumière des traces d’humanité.
Hommage aux Justes.
Hommage à un art de vivre.
Photo d’illustration de l’article : exposition à l’Hôtel du Doyen lors du Prix Bayeux 2020 © Julien Buyck – Prix Bayeux 2020
Manoocher Deghati, Président du jury de la 28e édition

© Clara Deghati
Manoocher Deghati a 67 ans. Il est à la fois photojournaliste, reporter de guerre, formateur. Mais Manoocher est avant tout iranien. Et son pays, il ne l’a pas vu depuis plus de 35 ans.
« C’était mon destin de devenir photojournaliste. »
« C’était mon destin de devenir photojournaliste. »
Tout commence en 1978. Après quatre années passées à Rome à étudier le cinéma, le jeune Manoocher, qui ambitionne de devenir cameraman, rentre en Iran. À cette époque, la révolte gronde : le peuple s’élève contre le Shah et sa politique répressive. Les étudiants sont dans la rue, réclament plus de liberté, plus de démocratie. La production cinématographique étant à l’arrêt, Manoocher saisit son matériel et sort pour immortaliser l’histoire de son pays. Armé de son appareil et de quelques rouleaux de pellicule, il photographie les manifestants, les soldats, et commence à travailler pour l’agence Sipa Press et l’AFP. S’en suivent les premières distinctions – il remporte le premier prix World Press en 1984 – et les premières répressions : ses photos d’enfants soldats, d’exécutions, gênent. Il est emprisonné, battu, menacé. Sa carte de presse lui est retirée à plusieurs reprises. En 1985, le risque devient trop important et Manoocher décide de fuir son pays. Avec sa femme et sa fille Maral, âgée seulement d’un an, il s’exile en France. C’est le début d’un long voyage et d’une longue carrière à travers le monde, marqués par des hasards de calendrier inouïs.
« Je n’ai jamais vraiment eu le temps de songer à changer de métier. »
« Je n’ai jamais vraiment eu le temps de songer à changer de métier. »
Après quelques mois passés à Paris, l’AFP propose à Manoocher de prendre part au développement de ses bureaux internationaux. Il décide de partir en Amérique Centrale, « pour [s]’éloigner le plus possible du Moyen-Orient ». Basé au Costa Rica, il travaille avec des photographes locaux pour couvrir les guerres et crises sociales qui font rage au Guatemala, au Nicaragua, au Salvador ou encore au Panama où il est présent lors de l’invasion des États-Unis en 1989. Après l’Iran, c’est la deuxième fois que Manoocher a rendez-vous avec l’actualité. Au début des années 90, il prend la direction du bureau de l’AFP au Caire d’où il couvrira notamment le conflit israélo-palestinien. De nouveau, le photojournaliste se retrouve au cœur de l’actualité lorsque Yasser Arafat revient en Palestine après 27 ans d’exil. Jérusalem, la Somalie, la guerre du Golfe, le siège de Sarajevo… Manoocher poursuit sa carrière qui sera momentanément stoppée en 1996 : à Ramallah, un tireur israélien atteint sa jambe. Gravement blessé, il est rapatrié en France, à l’hôpital militaire des Invalides où il restera 18 mois. Là-bas, il est le seul civil au milieu de tous les vétérans. Depuis sa chambre, il trie ses photos et réalise des sujets pour l’AFP. C’est également lors de ce séjour qu’il recevra la visite du Président Jacques Chirac ; ce dernier lui accordera la nationalité française qui facilitera dès lors ses déplacements internationaux. De retour sur le terrain, Manoocher couvre les visites officielles du Gouvernement français à l’étranger. En 2000, il est victime du passage controversé de Lionel Jospin en Palestine : la voiture du Premier ministre, fuyant les jets de pierre, le percute au niveau de sa jambe fragilisée. Le schéma se répète : rapatriement, Invalides, pause forcée. Malgré les risques, Manoocher se sent investi d’une mission et refuse d’arrêter de photographier, de dénoncer, de témoigner. Il l’a compris depuis longtemps, « la photographie a un impact, elle permet d’informer la société, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas ».
« Photographier les vivants, la volonté de vivre, l’espoir. »
« Photographier les vivants, la volonté de vivre, l’espoir. »

© Fardin Waezi
Passionné, Manoocher continue de couvrir les conflits qui marquent le début du XXIe siècle et notamment la guerre en Afghanistan. Aux côtés de son frère Reza, également photojournaliste, c’est là-bas qu’il amorce une autre carrière : celle de formateur. Dans ce pays « complètement dévasté », les deux hommes créent l’ONG Aïna et mettent leur expérience au profit de jeunes Afghans. Depuis sa création, l’école a formé de nombreux journalistes et permis la diffusion de nouveaux titres de presse. Plus tard, Manoocher est appelé par l’ONU pour devenir formateur au sein d’IRIN, l’agence de presse humanitaire des Nations Unies. Basé à Nairobi, il va former plus d’une centaine de photographes. En janvier 2011, fort de plus de 30 ans de carrière, il prend la tête du département photo d’Associated Press au Caire. Une nouvelle fois, sa prise de poste est marquée par une actualité brûlante : à peine 36 heures après son arrivée éclate le Printemps Arabe. Égypte, Syrie, Libye, Yémen, Irak… Les manifestations et les révoltes se succèdent. Manoocher gère alors 150 photographes et ne dort que 4 à 5 heures par jour, tant la couverture médiatique est dense. Polyglotte, l’homme détient les clés pour travailler dans cette région du monde. L’une de ses équipes, dont il est à la tête, sera distinguée en 2013 par le prestigieux prix Pulitzer pour son reportage sur la Syrie.
« La retraite pour les photojournalistes, ça n’existe pas vraiment ! »
« La retraite pour les photojournalistes, ça n’existe pas vraiment ! »
La situation en Égypte étant de plus en plus dangereuse pour les journalistes, Manoocher et sa famille quittent le pays. Fatigué, il décide en 2014 de s’installer dans la région italienne des Pouilles. Il achète une ferme où il cultive la vigne. Entouré de sa famille et de ses nombreux animaux, il y poursuit sa carrière de photographe mais loin des zones de conflit. En octobre 2021, il présidera le jury du 28e Prix Bayeux Calvados-Normandie. « Un grand honneur » confie avec humilité celui qui a embrassé son destin de photojournaliste durant plus de 45 ans.
QUELQUES DATES
1954 ❱ Naissance à Urmia, Iran
1980 ❱ American Deadline Press Club, prix spécial pour la réalisation
1984 ❱ World Press, premier prix catégorie actualités pour ses photos de la guerre Iran-Irak
1986 ❱ World Press Photo, troisième prix
2002 ❱ Création d’Aïna, école de photographie à Kaboul, Afghanistan
2004 ❱ Howard Chapnick Award for Advancement of Photojournalisme
2012 ❱ Membre du jury du World Press Photo
2019 ❱ Sortie de Iran : Rêves et dérives, co-publié avec son frère Reza, textes de Rachel Deghati
2020 ❱ Sortie de Eyewitnessed, un ouvrage biographique écrit par sa femme Ursula Janssen, archéologue et écrivaine
Visuel
Le visuel de l’affiche 2021 reprend une photo du reportage primé en 2020. Il s’agit d’un cliché de Lorenzo Tugnoli de l’agence Contrasto pour The Washington Post, issu de son reportage réalisé en Afghanistan entre novembre 2019 et février 2020.

Légende : GHAZNI, AFGHANISTAN – 2 DÉCEMBRE 2019
Une équipe de déminage de l’armée nationale afghane a fait exploser un engin explosif improvisé trouvé sur la route Ghazni-Kandahar. Une équipe du camp Sultan cherche quotidiennement sur cette route des engins piégés et en trouve souvent un ou plusieurs qui ont été installés par les talibans la nuit précédente. Les engins explosifs improvisés sont l’une des principales causes de décès parmi les civils et les membres des forces de sécurité afghanes.
Lorenzo Tugnoli
Lorenzo Tugnoli est un photographe italien basé à Beyrouth. Il a beaucoup travaillé au Moyen-Orient avant de s’installer en Afghanistan en 2010, où il a commencé à collaborer avec les médias internationaux et les organisations non gouvernementales. En 2014, il a publié “Le Petit Livre de Kaboul”, un projet de livre qui dépeint un portrait de Kaboul à travers la vie quotidienne d’un certain nombre d’artistes qui vivent dans la ville, en collaboration avec l’écrivain Francesca Recchia. Depuis plusieurs années, il collabore régulièrement avec The Washington Post et son travail a été publié dans la presse internationale, entre autres, par The New York Times, The Wall Street Journal et Time Magazine. En 2019, il a reçu le 1er prix World Press Photo dans la catégorie General News Story et il obtient la même année l’un des deux prix Pulitzer consacrés à la photographie dans la catégorie Feature Photography pour son travail sur la crise humanitaire au Yémen.
© Prix Bayeux Calvados-Normandie photo 2020 – Lorenzo Tugnoli / Contrasto pour The Washington Post
Les Rencontres Nikon, nouveau rendez-vous

Cette année, découvrez les Rencontres Nikon qui auront lieu le vendredi 8 octobre à la Halle ô Grains et sur les réseaux sociaux de la marque. Au programme : Lectures de Portfolio, Prêt de matériel, Masterclass, témoignages et interviews qui permettront au public de découvrir et d’échanger avec de grands témoins de l’actualité !
MASTERCLASS avec Manoocher Deghati de 11h à 12h– Ouvert à tous
Une masterclass exceptionnelle avec MANOOCHER DEGHATI, PRÉSIDENT DU JURY
Il est à la fois photojournaliste, reporter de guerre, formateur. Cette Masterclass est l’occasion unique de rencontrer ce grand photographe et de revenir sur son parcours et son travail.
Masterclass animée par Dimitri Beck – Directeur de la Photo de Polka
LECTURES DE PORTFOLIO de 13h30 à 15h30 – Sur inscription
Les lectures, réalisées par des grands professionnels de l’image et du photoreportage, s’adressent aux amateurs et professionnels qui ont réalisé des photoreportages sur des sujets liés à l’actualité ou dans des zones à risques (zones de conflits, manifestations…).
Pour candidater, il est nécessaire de compléter le questionnaire avant le 19 septembre 2021 : https://forms.gle/RXWuHR7rVbLU8AWw7
Les dossiers peuvent être aussi envoyés à nikonbayeux@gmail.com
Les lecteurs de portfolio :
- Dimitri Beck – Directeur de la Photo de Polka et de la galerie Polka
- Lionel Charrier – Chef Photo de Libération
- Pierre Terdjman – Photographe documentaire, co-fondateur de #DYSTURB
- Olga Kravets – Photographe et réalisatrice
TABLE RONDE de de 15h30 à 16h30 – Ouvert à tous
Que signifie être jeune photoreporter aujourd’hui ? Des photoreporters viennent échanger et témoigner de leurs débuts en tant que photoreporters dans des zones à risques : comment commencer ? Quelles formations ? Quels sont les risques et leurs motivations ?
PRÊT DE MATERIEL de 10h à 18h – Ouvert à tous
Nikon propose de faire découvrir les appareils photo Nikon Z et de les essayer pour la journée dans les rues de Bayeux. Des experts de la marque seront présents pour répondre à toutes les questions des photographes amateurs et professionnels.
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RDV à la Halle ô Grains de 10h à 18h
66 rue Saint-Jean à Bayeux
Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires
À l'occasion de la 28e édition du Prix Bayeux, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens de Normandie et collégiens du Calvados : « Les rencontres HCR – Ouest-France », centrées, cette année, sur les 70 ans de la Convention de Genève.
Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil et de l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes de comprendre autrement la situation des réfugiés en France et à travers le monde.