[Audio] Soirée grands reporters - SCAM Le Venezuela entre guerre civile et guerre froide

Luis Robayo / AFP

Depuis la mort d’Hugo Chavez en 2013, le Venezuela s’enfonce dans une double crise : économique d’abord avec la chute des revenus pétroliers, principale ressource du pays et une hyperinflation à l’origine de pénuries alimentaires et de médicaments qui a provoqué l’exode de quatre millions de Vénézuéliens. Politique ensuite après la victoire de l'opposition aux législatives.

Pour contrer le pouvoir autoritaire du chaviste Nicolas Maduro, l’opposition proclame son leader Juan Gauido président par interim le 23 janvier 2019 avec l’aval des États-Unis et plusieurs pays du continent. Un soutien aussitôt dénoncé par les chavistes, l’État-Major de l’armée, mais aussi la Russie et la Chine. Au-delà d’une géopolitique qui rappelle les heures de la guerre froide, la plus grande confusion règne. Comment sortir de ce blocage politique qui oppose deux camps bien identifiés ? Comment relancer l’économie du pays et améliorer le quotidien de Vénézuéliens en dessous du seuil de pauvreté ? Comment en finir avec la logique des gangs de quartiers et des milices qui propagent un climat de guerre civile ? Comment déjouer les stratégies partisanes et les pressions qui menacent l’indépendance de la presse locale ? Que se passe-t-il réellement au Venezuela ?

Une soirée préparée et animée par Eric Valmir avec notamment Mehdi Lebouachera (AFP), Andreina Flores (RFI), Paula Vasquez et Roméo Langlois (France 24). Retrouvez ici l'intégralité de la soirée :


[Audio] Soirée Rohingyas : la mécanique du crime

Patrick Brown / Panos - Unicef 2019

Rohingya : la mécanique du crime

Un documentaire de Gwenlaouen Le Gouil, pour Arte Théma

Produit par Nova Prod et TV Presse Productions

Ce film est une enquête de terrain, menée à la fois en Birmanie et au Bangladesh, pour démontrer le caractère prémédité du nettoyage ethnique mis en œuvre contre la minorité Rohingya. Son objectif est de décrypter ce « cas d’école de nettoyage ethnique » comme un fait-divers.
Des centaines de villages brûlés, des viols, des massacres à grande échelle, et 700 000 Rohingyas qui quittent la Birmanie et prennent les chemins de l’exil en direction du Bangladesh voisin. Le monde entier a vu ces images d’un peuple en guenilles fuyant les persécutions, à pied ou sur de frêles esquifs. Les Nations unies ont dénoncé un “nettoyage ethnique” puis des “éléments de génocide”.
A première vue, ce massacre à grande échelle suivi d’un exode massif a semblé soudain, comme une explosion de violence, une flambée de haine surgie de nulle part. Mais vider un territoire de la taille d’une région française de sa population en quelques semaines demande des moyens militaires, humains, logistiques. Il faut l’avoir pensé, s’y être préparé. C’est un geste prémédité qui nécessite un minimum d’organisation et d’anticipation.
Les récents événements tragiques vécus par les Rohingyas ne sont que l’achèvement d’une politique de discrimination déjà ancienne, mais ils en sont le dernier acte, le plus brutal, point d’orgue d’un nettoyage ethnique en bonne et due forme. Ces événements étaient donc largement prévisibles.

La projection fut suivie d’un échange avec Gwenlaouen Le Gouil que vous pouvez retrouver ici :


[Audio] Soirée Pour Sama

Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Waad tombe amoureuse, se marie avec Hamza et donne naissance à sa fille, Sama. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Son mari médecin sauve des centaines de vies dans un hôpital de fortune. Le couple est déchiré entre la protection de leur enfant et leur combat pour la liberté.
Waad al-Kateab avait remporté en 2017 le Prix Bayeux Calvados-Normandie dans la catégorie télévision et le Prix Région Normandie des lycéens pour son reportage « Le dernier hôpital d’Alep détenu par les rebelles ». Son documentaire Pour Sama a reçu l’oeil d’or, prix du meilleur documentaire au Festival de Cannes en mai dernier.

La projection fut suivie d’un échange avec Cécile Hennion, auteur de l’ouvrage Le fil de nos vies brisées et Firas Kontar. Retrouvez ici l’intégralité de cet échange :


Prix Bayeux Calvados-Normandie 2019 : Cérémonie de remise des prix

Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 12 octobre 2019


26e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès

Plus de quarante grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 11 et 12 octobre 2019, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (presse écrite) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Gary Knight, le jury international de ce 26e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…

Le mot de Gary Knight, président du jury international :
« De nos discussions ont assez vite émergé deux ou trois favoris dans chaque catégorie. Nos échanges ont été riches, intéressants, vivants et se sont déroulés dans la bonne humeur. J’ai été ravi de revoir tous mes collègues et de débattre avec eux autour de cette sélection de reportages. Ces instants nous enrichissent mutuellement, nous font grandir et cela est formidable. »


CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON

1er Prix

Patrick CHAUVEL
Freelance pour PARIS MATCH
Syrie, la fin de Baghouz
SYRIE

Les regards des djihadistes capturés en disent long sur leur état d’esprit, la fin de Baghouz est loin d’être la fin du problème © Patrick CHAUVEL pour Paris Match
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2e Prix

Rodrigo ABD
ASSOCIATED PRESS
A caravan
MEXIQUE

3e Prix

Andrew QUILTY
AGENCE VU
Quand la guerre rentre à la maison
AFGHANISTAN


CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL

1er Prix

Orla GUERIN, Lee DURANT et Nicola CAREEM
BBC NEWS
Yémen : un bus touché par une frappe aérienne
YÉMEN

2e Prix

John SUDWORTH et Wang XIQING
BBC NEWS
Les camps d’internement pour les musulmans en Chine
CHINE

3e Prix

Fausto BILOSLAVO
RETE 4
Guerre en Libye
LIBYE


CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT

1er Prix

Patrick CHAUVEL
Freelance pour PARIS MATCH
Syrie, la fin de Baghouz
SYRIE

Les regards des djihadistes capturés en disent long sur leur état d’esprit, la fin de Baghouz est loin d’être la fin du problème © Patrick CHAUVEL pour Paris Match
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CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS

1er Prix

Fritz SCHAAP
Der Spiegel
La guerre et l’épidémie
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)

2e Prix

Wolfgang BAUER
Die Zeit
L’ordre
AFGHANISTAN

3e Prix

Maggie MICHAEL
ASSOCIATED PRESS
Yémen, la sale guerre
YÉMEN


CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT

1er Prix

Sami BOUKHELIFA
RFI
Voyage au bout du califat
SYRIE

2e Prix

Sophie PARMENTIER
France INTER
Françaises, mère et fille, dans une prison de Bagdad
IRAK

3e Prix

Matthieu MONDOLONI
France INFO
Kinan, l’enfant esclave de Daech
SYRIE-IRAK


CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PRESSE ÉCRITE) – JURY INTERNATIONAL
PRIX CRÉDIT AGRICOLE NORMANDIE

1er Prix

Wilson FACHE
L’ORIENT-LE JOUR / THE NATIONAL NEWSPAPER / VICE
Gaza, année noire
GAZA


CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX VILLE DE BAYEUX

1er Prix

Clément GARGOULLAUD et Shafat FAROOQ
Babel Press pour Arte Reportage
Cachemire : les visages de la colère
INDE


CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PRIX ARTE, FRANCE 24, FRANCE TÉLÉVISIONS

1er Prix

Clément GARGOULLAUD
Babel Press pour Arte Reportage
Cachemire : les visages de la colère
INDE


CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN

1er Prix

Fritz SCHAAP
Der Spiegel
La guerre et l’épidémie
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)


CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS

1er Prix

Leo RAMIREZ, Jesus OLARTE, Yorman MALDONADO, Carlos REYES, Natasha VAZQUEZ et Edinson ESTUPINAN
AFP TV
Venezuela: crisis at the border
VENEZUELA


Soirées cinéma : les infos de dernière minute

Les deux premières soirées de la semaine du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre se déroulent au Méliès avec deux projections cinéma. Guillaume de Fontenay, réalisateur du film Sympathie pour le diable, Nina Meurisse, actrice principale du film Camille, Michaël Zumstein, photojournaliste ayant participé à sa réalisation et la mère de Camille Lepage viennent de confirmer leur venue à Bayeux.

  • Lundi 7 octobre - 20h30 - Projection en avant-première du film Sympathie pour le diable

Inspiré de faits vécus, d'après le récit Sympathie pour le diable de Paul Marchand. Sensible à l’extrême sous une armure de sarcasme, fragile malgré ses bravades, fort malgré ses fêlures, Paul Marchand a forgé sa réputation pendant le siège de Sarajevo en 1992-1993. Paul Marchand, durant 18 mois, fut grand reporter pour toutes les radios francophones pendant le siège de Sarajevo. Il avait remporté le Prix spécial du jury à Bayeux en 1994 pour son reportage "Les amants de Sarajevo". Ce film est une plongée dans la réalité du métier de correspondants de guerre, marqué de violences, d’atrocités et d’injustices.

La projection sera suivie d'un échange avec Guillaume de Fontenay, réalisateur.

  • Mardi 8 octobre - 20h30 - Projection en avant-première du film Camille

Jeune photojournaliste éprise d'idéal, Camille Lepage part en Centrafrique couvrir la guerre civile qui se prépare. Ce qu’elle voit là-bas changera son destin…

La projection sera suivie d'un échange avec Boris Lojkine, réalisateur, Nina Meurisse, actrice principale, Michaël Zumstein, photojournaliste, ainsi que la mère de Camille Lepage.

Pratique
Cinéma Le Méliès
Tarif unique (par film) : 6,50 €


Prix du public, soirée de remise des prix : les inscriptions ouvertes

Du 7 au 13 octobre prochain, la 26e édition du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre sera rythmée de nombreux temps forts. Parmi eux, le prix du public, organisé samedi 12 octobre de 10h à 12h, et la soirée de remise des prix, programmée samedi 12 à 18h30, sont accessibles sur réservation.

Les personnes intéressées doivent appeler au n°indigo suivant : 0 825 014 400 (0,15 € TTC/min)
Dans la limite des places disponibles.

Prix du public - Samedi 12 octobre de 10h à 12h
Un jury désignera son lauréat dans la catégorie photo. Ce prix public sera remis lors de la soirée de clôture.
10h : vote du jury parrainé pour la 6e année par l'Agence Française de Développement
11h : retour sur le prix du public 2018 décerné au reportage de Paula Bronstein sur la crise des Rohingyas.

Soirée de remise des prix - Samedi 12 octobre à 18h30
Cette soirée, présentée par Nicolas Poincaré, sera l'occasion de faire le point sur l'actualité de l'année écoulée. Elle sera ponctuée de sujets inédits spécialement réalisés pour ce rendez-vous. Le public découvrira également les reportages lauréats, en présence du jury et de très nombreux journalistes.


Gary Knight, Président du jury de la 26e édition

© Alizé Le Maoult

C’est l’un des photographes de guerre les plus aguerris de notre époque qui présidera les travaux du jury cette année. Gary Knight est aussi cofondateur et directeur de l’Agence VII, qui a été désignée comme la troisième entité la plus influente de la photographie par le magazine American Photo en 2003.
Ses travaux ont été publiés par Newsweek, Time, The Sunday Times, The New York Times, Paris Match, Stern et National Geographic. Son œuvre a été exposée dans le monde entier, et fait partie des collections de plusieurs musées et de plusieurs collectionneurs privés.

Gary Knight a commencé sa carrière de photographe dans les années 1980, en photographiant les guerres qui ont touché le Cambodge et la Birmanie. Il a été photographe attitré pour Newsweek dans les années 1990 et 2000, période pendant laquelle il a photographié les conflits qui ont agité la Bosnie, le Kosovo, l’Irak, l’Afghanistan, le Cachemire, le Libéria, le Congo, Israël et la Palestine.

En 2001, avec John Stanmeyer, il a conçu l’Agence VII Photo. Il est également co-directeur de la Fondation VII et directeur et fondateur de l’Académie VII.
Gary Knight est membre du Comité de Direction du Frontline Club à Londres ; cofondateur du GroundTruth Project à Boston ; directeur et fondateur du Program for Narrative & Documentary Practice (Programme de Pratique Narrative et Documentaire) à l’Institute for Global Leadership de l’Université Tufts ; il a été deux fois président du Prix World Press Photo, mais également Membre Honoraire Nieman à l’Université d’Harvard en 2009 et Membre Honoraire Logan Non Fiction au Carey Institute en 2017.

« Je suis très honoré de présider, cette année, le Jury du Prix Bayeux des correspondants de guerre, et de rendre hommage aux hommes et aux femmes qui nous transmettent des reportages et des images des théâtres de guerre. Je trouve cela particulièrement important, à cette époque où les politiques et les gouvernements s’en prennent de plus en plus aux médias, y compris dans les pays où la liberté de la presse est inscrite dans la constitution. Le reportage de guerre est une fonction vitale et essentielle du journalisme. Il est indispensable pour la société civile, pour notre idée de la justice et des responsabilités, et enfin pour le respect des droits fondamentaux de l’Humain.
Comme l’a dit la regrettée Marie Colvin en 2010, deux ans avant de trouver la mort à Homs : “Le public a le droit de savoir ce que notre gouvernement, et nos forces armées, font en notre nom. Notre mission consiste à refléter la réalité face au pouvoir. Nous renvoyons à la maison une première ébauche de l’Histoire. Nous pouvons avoir un impact, et nous le faisons, en exposant les horreurs de la guerre, notamment celles qui touchent les civils”. »

Gary Knight


Visuel

Le visuel de l’affiche 2019 reprend une photo du reportage primé en 2018. Il s’agit d’un cliché de Mahmud Hams de l’Agence France-Presse (AFP) issu de son reportage réalisé à Gaza entre février et mai 2018.

Caption: Le Palestinien Saber al-Ashkar, 29 ans, lance des pierres durant des affrontements contre les forces israéliennes, le long de la frontière de la bande de Gaza à l’Est de la ville de Gaza, le 11 mars 2018. Les Palestiniens manifestent pour le droit au retour dans leur terre d’origine, désormais considérée comme territoire israélien.

Mahmud Hams
Mahmud Hams, 38 ans, est diplômé de l’université islamique de Gaza en journalisme et information. Il rejoint l’AFP en 2003 et couvre l’actualité quotidienne dans la bande Gaza ainsi qu’occasionnellement en Libye et en Égypte. Il est lauréat de nombreux prix internationaux dont le Prix Bayeux en 2007 et en 2018.

© Prix Bayeux Calvados-Normandie photo 2018 – Mahmud Hams / AFP


Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires

À l'occasion de la 26e édition, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens et collégiens normands : « Les rencontres HCR – Ouest-France ».

Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil et de l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes de comprendre autrement la situation des réfugiés en France et à travers le monde.


Guillaume Louyot

Workshop Nikon – Le Manoir

Comme chaque année depuis 2013, Nikon organise dans le cadre du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre un workshop destiné aux jeunes talents du photoreportage.

Cette année, Nikon reconduit le Manoir, Centre de formation au reportage en zone dangereuse, créé en 2014 par France Médias Monde. Associé à l’INA et soutenu par Reporters Sans Frontières, le Manoir aura bientôt formé près de 300 reporters aux profils variés. Conçu à destination des journalistes de France Médias Monde, le stage est ouvert à tous les médias et forme aujourd’hui les reporters du Journal Le Monde, d’Arte, Canal +, France Télévisions et bien d’autres. Le Manoir s’impose désormais comme la formation de référence du domaine.

Guillaume Louyot

© GUILLAUME LOUYOT – FRANCE MEDIAS MONDE

S’il est évident que la recherche et le partage d’information sont essentiels, la sécurité des reporters en mission doit rester la préoccupation majeure et le point de départ de la réflexion éditoriale. Parce que le premier acteur de cette sécurité est le reporter lui-même, le Manoir propose une formation et une méthode spécifiques dispensées par des journalistes, pour des journalistes, et fait intervenir les meilleurs experts dans les domaines de la santé, du sauvetage, et de la psychologie. L’effet des armes, le danger des mines et l’orientation sont également enseignés par des professionnels compétents et habitués à la formation des professionnels de l’information.

À l’issue de la formation, le reporter évoluant en zone dangereuse est capable de mieux évaluer les risques, de comprendre des situations critiques et de réagir avec une plus grande dextérité aux accidents de reportage.

De par son histoire de plus d’un siècle et ses valeurs d’engagement, il est dans l‘ADN de Nikon de soutenir le photojournalisme. En partenariat avec le Manoir, Nikon souhaite former les jeunes talents du photojournalisme à l’exercice de leur métier en leur faisant bénéficier de la meilleure formation.

Les candidatures sont ouvertes !

Les candidats et candidates doivent adresser leur dossier avant le 30 août 2019 à l’adresse suivante : securite.academie@francemm.com

Le dossier doit comprendre :

  • un CV ;
  • une lettre de motivation ;
  • une ou plusieurs productions d’un reportage photo réalisé en zones dangereuses.


De nouveaux partenaires pour la 26e édition

Médecins Sans Frontières


Médecins Sans Frontières (MSF) est une association médicale humanitaire internationale, créée en 1971 à Paris par des médecins et des journalistes. MSF apporte une assistance médicale à des populations dont la vie ou la santé sont menacées, notamment en cas de conflits armés, mais aussi d'épidémies ou de catastrophes naturelles.
Depuis près de 50 ans, l’organisation évolue sur les mêmes terrains que les correspondants de guerre et partage avec eux un même objectif : alerter et mettre en lumière les conséquences des conflits sur des populations meurtries. L’Afghanistan, le Rwanda et les Balkans hier, l’Irak, la RCA ou le Yémen aujourd’hui. Sur tous ces terrains d’intervention, MSF soigne et témoigne.
C’est donc tout naturellement que MSF est aujourd’hui partenaire du Prix Bayeux des correspondants de guerre.
La photographie tient une place importante dans l’histoire de MSF. Photographes de guerre et photojournalistes travaillent depuis des années aux côtés des humanitaires, en capturant sur le vif les événements, avec des clichés qui se font l’écho de récits personnels. Au-delà de l’instantané, leur travail permet de révéler en toile de fond l’histoire d’une région et les souffrances de populations touchées par des conflits, des catastrophes naturelles ou la maladie.

Crédit Agricole Normandie


Banque coopérative, le Crédit Agricole Normandie est le premier financeur sur son territoire au service de 748 800 clients. Il dispose de toutes les expertises pour répondre aux besoins des particuliers, des entreprises et des collectivités en matière de banque-assurance.
Acteur économique et social, le Crédit Agricole Normandie s'implique aussi dans les grands projets structurels régionaux. Il était donc naturel, en tant que banque de référence, d'être partenaire du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre à travers le Prix du Jeune reporter.
« C'est une grande fierté de nous associer à cet événement, d'ampleur internationale, qui participe au rayonnement de notre région depuis plus de 20 ans. Le Prix Bayeux Calvados-Normandie nous éclaire et nous aide à décrypter l'actualité dans un monde de plus en plus complexe en rendant hommage aux journalistes - qui exercent leur métier au péril de leur vie - garants d'une information libre et indépendante, fondamentale pour nos démocraties. »

France Télévisions


France Télévisions, 1er groupe audiovisuel en 2018 avec 28,4 % de part d’audience, rassemble chaque jour 32 millions de Français grâce à une offre éditoriale riche et diversifiée.
Dans un monde de plus en plus troublé et complexe, l’information – qui est au cœur des missions de France Télévisions - développe le lien de confiance qu’elle a noué avec tout le public.
Chaque jour, 14,5 millions de téléspectateurs s’informent via ses JT. L’offre de France Télévisions en matière de magazines d’information est la plus riche du paysage audiovisuel avec plus de 60 rendez-vous sur toutes les antennes du groupe : magazines d’enquêtes et d’investigation, magazines politiques et de débats, magazines d’actualité dédiés aux sujets de société, à l’économie, à l’Europe, à l’actualité internationale ou à la culture.
France Télévisions s’est également donné pour priorité de développer la lutte contre les infox et les actions en faveur de l’éducation aux médias ; de nouveaux formats destinés à passer au crible les informations qui circulent ont été créés comme « Faux et usage de faux » dans le JT de 20H de France 2 et « Vrai ou fake - L’envers de l’info » sur France Info canal 27, sans oublier le site « Vrai ou fake » sur franceinfo.fr qui rassemble tous les modules de fact checking proposés par les grands médias de service public.


Hommage à Yannis Behrakis

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition de Yannis Behrakis. Lauréat du Prix Bayeux en 2002 (prix du public pour un reportage en Afghanistan) et en 2016 (lauréat du prix photo Nikon et du prix du public AFD - Agence Française de Développement pour un reportage sur les réfugiés), il avait ému tout l’auditoire lors de la soirée de remise des prix en 2016 lorsqu’il avait annoncé que la dotation de son prix du public irait à Médecins Sans Frontières. Yannis Behrakis nous laisse le souvenir d'un grand professionnel et d'un homme chaleureux et humaniste. Toutes nos pensées vont vers sa famille et ses proches.


Prix Bayeux Calvados-Normandie 2018 : Cérémonie de remise des prix

Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 13 octobre 2018


25e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès

Cinquante grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 12 et 13 octobre 2018, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (photo) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Christiane Amanpour, le jury international de ce 25e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…

Le mot de Christiane Amanpour, présidente du jury international :
« Je suis fière d’être à Bayeux et de présider le jury international du 25e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Les reportages sélectionnés sont extrêmement forts et d’une très grande qualité. C’était un plaisir de les visionner avec mes confrères, d’en discuter, de débattre et de voter. »


CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON

1er Prix

Mahmud HAMS
AFP
Clashes on Gaza’s border
PALESTINE

Le Palestinien Saber al-Ashkar, 29 ans, lance des pierres durant des affrontements contre les forces israéliennes, le long de la frontière de la bande de Gaza à l’Est de la ville de Gaza, le 11 mars 2018. Les Palestiniens manifestent pour le droit au retour dans leur terre d’origine, désormais considérée comme territoire israélien © AFP PHOTO / MAHMUD HAMS
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2e Prix

Laurent VAN DER STOCKT
LE MONDE
La vieille ville de Mossoul : la bataille contre le dernier bastion de Daesh
IRAK

3e Prix

Juan BARRETO
AFP
Venezuela : anti-government protests
VENEZUELA


CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL

1er Prix

Nima ELBAGIR, Alex PLATT et Raja RAZEK
CNN
Une vente aux enchères d’esclaves en Libye
LIBYE

2e Prix

Clive MYRIE et Darren CONWAY
BBC
La guerre des drogues au Mexique
MEXIQUE

3e Prix

Jonathan HEAD et Daniel BULL
BBC
Rohingya
BANGLADESH


CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT

1er Prix

Paula BRONSTEIN
GETTY IMAGES REPORTAGE
The Rohingya crisis: a harrowing journey
BANGLADESH

Une Rohingya pleure, traumatisée après des jours de marche, avec peu de sommeil, alors que des milliers de personnes fuyant le Myanmar sont coincées sous un soleil brûlant sur une rizière boueuse attendant d'être admise dans les camps par les gardesfrontières du Bangladesh à Anjuman Para, Cox's. Bazar, Bangladesh le 16 octobre 2017 © Paula BRONSTEIN
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CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS

1er Prix

Kenneth R. ROSEN
THE ATAVIST MAGAZINE
Mercenaires du diable
IRAK

2e Prix

Wolfgang BAUER
ZEITMAGAZIN INTERNATIONAL
The poison of war
SOUDAN

3e Prix

Rukmini CALLIMACHI
THE NEW YORK TIMES
La méthode Daech, ou l’administration par la terreur
IRAK


CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT

1er Prix

Gwendoline DEBONO
EUROPE 1
Ni prisonnières, ni réfugiées : femmes djihadistes en Syrie
SYRIE

2e Prix

Julie PIETRI
FRANCE INTER
Rohingyas, l’enfer de la traversée
BANGLADESH

3e Prix

Martin PATIENCE
BBC
Survivre à une tempête de neige syrienne
FRONTIÈRE LIBANO-SYRIENNE


CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PHOTO) – JURY INTERNATIONAL
PARRAINÉ PAR CAPA PRESSE TV

1er Prix

Mushfiqul ALAM
FREELANCE
The Great Exodus
BANGLADESH

Les Rohingyas marchent à travers la rizière après avoir franchi la frontière à Lomba bill, Cox's Bazar au Bangladesh © Mushfiqul ALAM
Télécharger la photo

CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX SCAM

1er Prix

Nicolas BERTRAND et Thomas DONZEL
FRANCE 2
Rohingyas : les damnés de la Birmanie
BIRMANIE et BANGLADESH


CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PARRAINÉ PAR BEW TV / FRANCE 24 / ARTE

1er Prix

Darren CONWAY
BBC
La guerre des drogues au Mexique
MEXIQUE


CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN

1er Prix

Jean-Philippe REMY
LE MONDE
Le Yémen en guerre
YÉMEN


CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS

1er Prix

Stéphanie PEREZ, Nicolas AUER et Laetitia NIRO
FRANCE 2
Les lionceaux du Califat : des bombes à retardement ?
IRAK