Les Rencontres Nikon, nouveau rendez-vous
De par son histoire de plus d’un siècle et ses valeurs d’engagement, il est dans l’ADN de Nikon de soutenir le photojournalisme en étant partenaire du Prix Bayeux.
Forte du succès de la première édition des Rencontres Nikon en 2021, la marque réitère son dispositif en 2022 : vendredi 7 octobre, le public pourra ainsi échanger avec de grands noms du photoreportage lors de Masterclass exceptionnelles, témoignages et lectures de portfolio.
De plus, suite à cette année si singulière, Nikon propose à 12 participants de financer leur formation « REPORTAGE EN ZONES DANGEREUSES » proposée par Le Manoir et créée par l’Académie France Médias Monde. Associé à l’INA et soutenu par Reporters sans frontières, Le Manoir a déjà formé plus de 360 reporters et techniciens de l’information et collabore avec de nombreux médias. Le Manoir s’impose aujourd’hui comme la formation de référence du domaine.
S’il est évident que la recherche et le partage d’information sont essentiels, la sécurité des reporters en mission doit rester la préoccupation majeure et le point de départ de la réflexion éditoriale. Parce que le premier acteur de cette sécurité est le reporter lui-même, Le Manoir propose une formation et une méthode spécifiques dispensées par des journalistes, pour des journalistes, et fait intervenir les meilleurs experts dans les domaines de la santé, du sauvetage et de la psychologie.
En s’associant avec Le Manoir, Nikon souhaite ainsi faire bénéficier aux jeunes talents du photojournalisme de la formation la plus pointue.
Pour postuler, les candidats devront envoyer leur dossier, comprenant un CV, une lettre de motivation et une ou plusieurs productions d’un reportage photo réalisé en zones dangereuses, à l’adresse securite.academie@francemm.com avant le 30 août 2022.
Prix Bayeux Calvados-Normandie 2021 : Cérémonie de remise des prix
Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 9 octobre 2021
28e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès
Plus de quarante grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 8 et 9 octobre 2021, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (presse écrite) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Manoocher Deghati, le jury international de ce 28e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…
Le mot de Manoocher Deghati, président du jury international :
« C’est exceptionnel de réunir ainsi quarante professionnels du métier ici à Bayeux. Les débats sont d’une richesse inouïe. Pour nous, reporters de guerre, qui n’avons jamais le temps de nous parler lorsque nous sommes sur le terrain, ce rendez-vous est l’occasion de discuter, de juger, de porter un regard sur notre travail et celui de nos confrères. Ces reportages sont le fruit de nos expériences et les travaux primés le meilleur de la profession. »
CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON
1er Prix
Photographe anonyme birman
pour The New York Times
La révolution du printemps
BIRMANIE
2e Prix
Mohamed ABED
AFP
Gaza, 11 jours de bombardements à Gaza
GAZA
3e Prix
Laurent VAN DER STOCKT
Le Monde
Un mois de soulèvement palestinien
ISRAËL, CISJORDANIE OCCUPÉE, JERUSALEM EST, GAZA
CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL
1er Prix
Orla GUERIN et Goktay KORALTAN
BBC
Les tireurs d’élite au Yémen
YÉMEN
2e Prix
Nick PATON WALSH et Christian STREIB
CNN
Au Belarus, ils voulaient la démocratie. Au lieu de cela, ils disent qu’ils ont été battus et violés par la police.
BELARUS – ROYAUME-UNI
3e Prix
John SPARKS et Garwen McLUCKIE
SKY NEWS
La route de Cheli
ÉTHIOPIE
CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT
1er Prix
Abu Mustafa IBRAHEEM
REUTERS
11 jours de bombardements à Gaza
GAZA
CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS
1er Prix
Wolfgang BAUER
Zeit Magazin
Among Taliban
AFGHANISTAN
2e Prix
Rémy OURDAN
Le Monde
Guerre au Karabakh
STEPANAKERT, HAUT-KARABAKH
3e Prix
Samuel FOREY
Libération
De Jérusalem à Gaza, Palestine et Israël s’embrasent
JERUSALEM, LOD, ASHKELON, GAZA
CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT
1er Prix
Margaux BENN
EUROPE 1
À Kandhar, des villages entiers sont devenus terrains minés.
AFGHANISTAN
2e Prix
Omar OUAHMANE
FRANCE INTER
Un carnage, deux versions : témoignages après les frappes meurtrières de Bounti
MALI
3e Prix
Céline MARTELET et Édith BOUVIER
RTS
Des familles syriennes à la recherche de leurs proches
SYRIE
CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PRESSE ÉCRITE) – JURY INTERNATIONAL
PRIX CRÉDIT AGRICOLE NORMANDIE
1er Prix
Thomas D’ISTRIA
Le Monde
Révolution dans la dernière dictature d’Europe
BELARUS
CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX VILLE DE BAYEUX
1er Prix
Damir SAGOLJ et Danis TANOVIC
Al Jazeera Balkans
When we were them
BIHAC, BOSNIE HERZEGOVINE
CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PRIX ARTE, FRANCE 24, FRANCE TÉLÉVISIONS
1er Prix
Damir SAGOLJ et Danis TANOVIC
Al Jazeera Balkans
When we were them
BIHAC, BOSNIE HERZEGOVINE
CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN
1er Prix
Wolfgang BAUER
Zeit Magazin
Among Taliban
AFGHANISTAN
CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS
1er Prix
Orla GUERIN et Goktay KORALTAN
BBC
Les tireurs d’élite au Yémen
YÉMEN
Exposition événement : « Des traces d’humanité »
—
Une exposition de Rémy Ourdan et Damir Sagolj
Hôtel du Doyen
Scénographie : Laurent Hochberg
Du 4 octobre au 21 novembre 2021
—
À travers l’histoire des juifs de Sarajevo et de leurs voisins, voyage sur les traces d’une certaine idée de la coexistence, de la dignité et du courage. Ou, comme on dit à Sarajevo, une certaine idée du « voisinage ».
Qu’est-ce qu’être voisins dans les pires moments que traverse une ville, une société, une nation ? Qu’est-ce que devenir un Juste en temps de guerre ?
Pour réaliser cette exposition multimédia librement inspirée d’une série d’articles parus dans Le Monde en 2019 – une exposition mêlant des reportages journalistiques, des documents historiques et des œuvres artistiques –, les reporters Rémy Ourdan et Damir Sagolj ont parcouru deux villes symboles des peuples du Livre et des fractures du monde d’aujourd’hui : Sarajevo, dernière « Jérusalem de l’Europe » et première cible du retour des nationalismes sur le Vieux Continent, assiégée à la fin du XXe siècle ; et Jérusalem, centre du monde, ville sainte des trois peuples monothéistes, épicentre du tumulte proche-oriental et du conflit israélo-palestinien. Deux villes qui captent l’attention du monde et racontent une histoire universelle.
À Sarajevo, de l’arrivée des juifs d’al-Andalous à la révolte du Pourim et au sauvetage de la précieuse Haggadah, du secours porté à des juifs pendant l’Holocauste à celui porté par des juifs aux autres assiégés pendant la guerre de Bosnie, voyage sur les traces d’hommes et de femmes qui ont placé leurs valeurs universelles de l’existence avant les embrasements identitaires, politiques et religieux. En relatant ces épisodes de l’histoire des juifs de Sarajevo et de leurs voisins bosniaques, serbes ou croates, les auteurs tentent de mettre en lumière des traces d’humanité.
Hommage aux Justes.
Hommage à un art de vivre.
Photo d’illustration de l’article : exposition à l’Hôtel du Doyen lors du Prix Bayeux 2020 © Julien Buyck – Prix Bayeux 2020
Manoocher Deghati, Président du jury de la 28e édition
© Clara Deghati
Manoocher Deghati a 67 ans. Il est à la fois photojournaliste, reporter de guerre, formateur. Mais Manoocher est avant tout iranien. Et son pays, il ne l’a pas vu depuis plus de 35 ans.
« C’était mon destin de devenir photojournaliste. »
« C’était mon destin de devenir photojournaliste. »
Tout commence en 1978. Après quatre années passées à Rome à étudier le cinéma, le jeune Manoocher, qui ambitionne de devenir cameraman, rentre en Iran. À cette époque, la révolte gronde : le peuple s’élève contre le Shah et sa politique répressive. Les étudiants sont dans la rue, réclament plus de liberté, plus de démocratie. La production cinématographique étant à l’arrêt, Manoocher saisit son matériel et sort pour immortaliser l’histoire de son pays. Armé de son appareil et de quelques rouleaux de pellicule, il photographie les manifestants, les soldats, et commence à travailler pour l’agence Sipa Press et l’AFP. S’en suivent les premières distinctions – il remporte le premier prix World Press en 1984 – et les premières répressions : ses photos d’enfants soldats, d’exécutions, gênent. Il est emprisonné, battu, menacé. Sa carte de presse lui est retirée à plusieurs reprises. En 1985, le risque devient trop important et Manoocher décide de fuir son pays. Avec sa femme et sa fille Maral, âgée seulement d’un an, il s’exile en France. C’est le début d’un long voyage et d’une longue carrière à travers le monde, marqués par des hasards de calendrier inouïs.
« Je n’ai jamais vraiment eu le temps de songer à changer de métier. »
« Je n’ai jamais vraiment eu le temps de songer à changer de métier. »
Après quelques mois passés à Paris, l’AFP propose à Manoocher de prendre part au développement de ses bureaux internationaux. Il décide de partir en Amérique Centrale, « pour [s]’éloigner le plus possible du Moyen-Orient ». Basé au Costa Rica, il travaille avec des photographes locaux pour couvrir les guerres et crises sociales qui font rage au Guatemala, au Nicaragua, au Salvador ou encore au Panama où il est présent lors de l’invasion des États-Unis en 1989. Après l’Iran, c’est la deuxième fois que Manoocher a rendez-vous avec l’actualité. Au début des années 90, il prend la direction du bureau de l’AFP au Caire d’où il couvrira notamment le conflit israélo-palestinien. De nouveau, le photojournaliste se retrouve au cœur de l’actualité lorsque Yasser Arafat revient en Palestine après 27 ans d’exil. Jérusalem, la Somalie, la guerre du Golfe, le siège de Sarajevo… Manoocher poursuit sa carrière qui sera momentanément stoppée en 1996 : à Ramallah, un tireur israélien atteint sa jambe. Gravement blessé, il est rapatrié en France, à l’hôpital militaire des Invalides où il restera 18 mois. Là-bas, il est le seul civil au milieu de tous les vétérans. Depuis sa chambre, il trie ses photos et réalise des sujets pour l’AFP. C’est également lors de ce séjour qu’il recevra la visite du Président Jacques Chirac ; ce dernier lui accordera la nationalité française qui facilitera dès lors ses déplacements internationaux. De retour sur le terrain, Manoocher couvre les visites officielles du Gouvernement français à l’étranger. En 2000, il est victime du passage controversé de Lionel Jospin en Palestine : la voiture du Premier ministre, fuyant les jets de pierre, le percute au niveau de sa jambe fragilisée. Le schéma se répète : rapatriement, Invalides, pause forcée. Malgré les risques, Manoocher se sent investi d’une mission et refuse d’arrêter de photographier, de dénoncer, de témoigner. Il l’a compris depuis longtemps, « la photographie a un impact, elle permet d’informer la société, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas ».
« Photographier les vivants, la volonté de vivre, l’espoir. »
« Photographier les vivants, la volonté de vivre, l’espoir. »
© Fardin Waezi
Passionné, Manoocher continue de couvrir les conflits qui marquent le début du XXIe siècle et notamment la guerre en Afghanistan. Aux côtés de son frère Reza, également photojournaliste, c’est là-bas qu’il amorce une autre carrière : celle de formateur. Dans ce pays « complètement dévasté », les deux hommes créent l’ONG Aïna et mettent leur expérience au profit de jeunes Afghans. Depuis sa création, l’école a formé de nombreux journalistes et permis la diffusion de nouveaux titres de presse. Plus tard, Manoocher est appelé par l’ONU pour devenir formateur au sein d’IRIN, l’agence de presse humanitaire des Nations Unies. Basé à Nairobi, il va former plus d’une centaine de photographes. En janvier 2011, fort de plus de 30 ans de carrière, il prend la tête du département photo d’Associated Press au Caire. Une nouvelle fois, sa prise de poste est marquée par une actualité brûlante : à peine 36 heures après son arrivée éclate le Printemps Arabe. Égypte, Syrie, Libye, Yémen, Irak… Les manifestations et les révoltes se succèdent. Manoocher gère alors 150 photographes et ne dort que 4 à 5 heures par jour, tant la couverture médiatique est dense. Polyglotte, l’homme détient les clés pour travailler dans cette région du monde. L’une de ses équipes, dont il est à la tête, sera distinguée en 2013 par le prestigieux prix Pulitzer pour son reportage sur la Syrie.
« La retraite pour les photojournalistes, ça n’existe pas vraiment ! »
« La retraite pour les photojournalistes, ça n’existe pas vraiment ! »
La situation en Égypte étant de plus en plus dangereuse pour les journalistes, Manoocher et sa famille quittent le pays. Fatigué, il décide en 2014 de s’installer dans la région italienne des Pouilles. Il achète une ferme où il cultive la vigne. Entouré de sa famille et de ses nombreux animaux, il y poursuit sa carrière de photographe mais loin des zones de conflit. En octobre 2021, il présidera le jury du 28e Prix Bayeux Calvados-Normandie. « Un grand honneur » confie avec humilité celui qui a embrassé son destin de photojournaliste durant plus de 45 ans.
QUELQUES DATES
1954 ❱ Naissance à Urmia, Iran
1980 ❱ American Deadline Press Club, prix spécial pour la réalisation
1984 ❱ World Press, premier prix catégorie actualités pour ses photos de la guerre Iran-Irak
1986 ❱ World Press Photo, troisième prix
2002 ❱ Création d’Aïna, école de photographie à Kaboul, Afghanistan
2004 ❱ Howard Chapnick Award for Advancement of Photojournalisme
2012 ❱ Membre du jury du World Press Photo
2019 ❱ Sortie de Iran : Rêves et dérives, co-publié avec son frère Reza, textes de Rachel Deghati
2020 ❱ Sortie de Eyewitnessed, un ouvrage biographique écrit par sa femme Ursula Janssen, archéologue et écrivaine
Visuel
Le visuel de l’affiche 2021 reprend une photo du reportage primé en 2020. Il s’agit d’un cliché de Lorenzo Tugnoli de l’agence Contrasto pour The Washington Post, issu de son reportage réalisé en Afghanistan entre novembre 2019 et février 2020.
Légende : GHAZNI, AFGHANISTAN – 2 DÉCEMBRE 2019
Une équipe de déminage de l’armée nationale afghane a fait exploser un engin explosif improvisé trouvé sur la route Ghazni-Kandahar. Une équipe du camp Sultan cherche quotidiennement sur cette route des engins piégés et en trouve souvent un ou plusieurs qui ont été installés par les talibans la nuit précédente. Les engins explosifs improvisés sont l’une des principales causes de décès parmi les civils et les membres des forces de sécurité afghanes.
Lorenzo Tugnoli
Lorenzo Tugnoli est un photographe italien basé à Beyrouth. Il a beaucoup travaillé au Moyen-Orient avant de s’installer en Afghanistan en 2010, où il a commencé à collaborer avec les médias internationaux et les organisations non gouvernementales. En 2014, il a publié “Le Petit Livre de Kaboul”, un projet de livre qui dépeint un portrait de Kaboul à travers la vie quotidienne d’un certain nombre d’artistes qui vivent dans la ville, en collaboration avec l’écrivain Francesca Recchia. Depuis plusieurs années, il collabore régulièrement avec The Washington Post et son travail a été publié dans la presse internationale, entre autres, par The New York Times, The Wall Street Journal et Time Magazine. En 2019, il a reçu le 1er prix World Press Photo dans la catégorie General News Story et il obtient la même année l’un des deux prix Pulitzer consacrés à la photographie dans la catégorie Feature Photography pour son travail sur la crise humanitaire au Yémen.
© Prix Bayeux Calvados-Normandie photo 2020 – Lorenzo Tugnoli / Contrasto pour The Washington Post
Les Rencontres Nikon, nouveau rendez-vous
Cette année, découvrez les Rencontres Nikon qui auront lieu le vendredi 8 octobre à la Halle ô Grains et sur les réseaux sociaux de la marque. Au programme : Lectures de Portfolio, Prêt de matériel, Masterclass, témoignages et interviews qui permettront au public de découvrir et d’échanger avec de grands témoins de l’actualité !
MASTERCLASS avec Manoocher Deghati de 11h à 12h– Ouvert à tous
Une masterclass exceptionnelle avec MANOOCHER DEGHATI, PRÉSIDENT DU JURY
Il est à la fois photojournaliste, reporter de guerre, formateur. Cette Masterclass est l’occasion unique de rencontrer ce grand photographe et de revenir sur son parcours et son travail.
Masterclass animée par Dimitri Beck – Directeur de la Photo de Polka
LECTURES DE PORTFOLIO de 13h30 à 15h30 – Sur inscription
Les lectures, réalisées par des grands professionnels de l’image et du photoreportage, s’adressent aux amateurs et professionnels qui ont réalisé des photoreportages sur des sujets liés à l’actualité ou dans des zones à risques (zones de conflits, manifestations…).
Pour candidater, il est nécessaire de compléter le questionnaire avant le 19 septembre 2021 : https://forms.gle/RXWuHR7rVbLU8AWw7
Les dossiers peuvent être aussi envoyés à nikonbayeux@gmail.com
Les lecteurs de portfolio :
- Dimitri Beck – Directeur de la Photo de Polka et de la galerie Polka
- Lionel Charrier – Chef Photo de Libération
- Pierre Terdjman – Photographe documentaire, co-fondateur de #DYSTURB
- Olga Kravets – Photographe et réalisatrice
TABLE RONDE de de 15h30 à 16h30 – Ouvert à tous
Que signifie être jeune photoreporter aujourd’hui ? Des photoreporters viennent échanger et témoigner de leurs débuts en tant que photoreporters dans des zones à risques : comment commencer ? Quelles formations ? Quels sont les risques et leurs motivations ?
PRÊT DE MATERIEL de 10h à 18h – Ouvert à tous
Nikon propose de faire découvrir les appareils photo Nikon Z et de les essayer pour la journée dans les rues de Bayeux. Des experts de la marque seront présents pour répondre à toutes les questions des photographes amateurs et professionnels.
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RDV à la Halle ô Grains de 10h à 18h
66 rue Saint-Jean à Bayeux
Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires
À l'occasion de la 28e édition du Prix Bayeux, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens de Normandie et collégiens du Calvados : « Les rencontres HCR – Ouest-France », centrées, cette année, sur les 70 ans de la Convention de Genève.
Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil et de l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes de comprendre autrement la situation des réfugiés en France et à travers le monde.
Prix Bayeux Calvados-Normandie 2020 : Cérémonie de remise des prix
Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 10 octobre 2020
27e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès
Plus de trente grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 9 et 10 octobre 2020, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (photo) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Ed Vulliamy, le jury international de ce 27e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…
Le mot de Ed Vulliamy, président du jury international :
« Je suis épuisé, non par manque de sommeil, mais en raison de l’intensité de ce que nous faisons ici. C’est un honneur de présider ce jury : le Prix Bayeux est l’épicentre, le centre de gravité de notre profession. Ce qui est formidable dans les délibérations, c’est qu’il n’y a pas de notion de bon ou de mauvais : nous devons apporter un jugement, impossible par définition. Nous devons choisir entre l’excellent et le meilleur de tous. »
CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON
1er Prix
Lorenzo TUGNOLI
CONTRASTO pour The Washington Post
La guerre plus longue
AFGHANISTAN
2e Prix
Anthony WALLACE
AFP
Hong Kong, une révolte populaire
HONG KONG
3e Prix
Laurent VAN DER STOCKT
Le Monde
Contestation irakienne : les jeunes exigent le changement
IRAK
CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL
1er Prix
John SUDWORTH et Wang XIPING
BBC
Les familles ouïghoures
CHINE-TURQUIE
2e Prix
Julie DUNGELHOEFF, Catherine NORRIS TRENT et Abdallah MALKAWI
France 24
Libye : piège infernal
LIBYE
3e Prix
Nicolas JOXE, Abdulrazzak MADI, Fajr ORABY, Belal ALBAYUSH, Obaida ALNABWANI et Nisal MUHANA
SMART NEWS/ARTE
Syrie : les civils sous les bombes près d’Alep
SYRIE
CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT
1er Prix
Anthony WALLACE
AFP
Hong Kong, une révolte populaire
HONG KONG
CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS
1er Prix
Allan KAVAL
Le Monde
Dans le nord-est de la Syrie, la mort lente des prisonniers djihadistes
SYRIE
2e Prix
Fritz SCHAAP
Der Spiegel
Rain wars
TCHAD
3e Prix
Jack LOSH
Foreign Policy
Les gardes forestiers d’Afrique centrale sont aussi menacés que les animaux qu’ils protègent
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT
1er Prix
Sonia GHEZALI et Shahzaib WAHLAH
RFI
Afghanistan : après l’attaque de la maternité de MSF
AFGHANISTAN
2e Prix
Gwendoline DEBONO
Europe 1
Une frappe, des fractures : la mort du Général Soleimani en Irak
IRAK
3e Prix
Émilie BAUJARD
RTL
Les indésirables d’Hassaké
SYRIE
CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PHOTO) – JURY INTERNATIONAL
PRIX CRÉDIT AGRICOLE NORMANDIE
1er Prix
Anas ALKHARBOUTLI
DPA
La guerre en Syrie
SYRIE
CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX VILLE DE BAYEUX
1er Prix
Suzanne ALLANT, Yamaan KHATIB et Fadi AL-HALABI
Découpages pour Arte Reportage
Syrie, dans le piège d’Idlib
SYRIE
CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PRIX ARTE, FRANCE 24, FRANCE TÉLÉVISIONS
1er Prix
Olivier JOBARD
MAGNETO PRESSE pour ARTE/France 24
Yémen : à marche forcée
YÉMEN
CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN
1er Prix
Allan KAVAL
Le Monde
Dans le nord-est de la Syrie, la mort lente des prisonniers djihadistes
SYRIE
CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS
1er Prix
John SUDWORTH et Wang XIPING
BBC
Les familles ouïghoures
CHINE-TURQUIE
Soirée de remise des prix, Prix du public : réservez votre place !
Du 5 au 11 octobre prochain, la 27e édition du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre sera rythmée de nombreux temps forts. Parmi eux, le prix du public, organisé samedi 10 octobre de 10h à 12h, et la soirée de remise des prix, programmée samedi 10 à 18h30, sont accessibles sur réservation.
Les personnes intéressées doivent appeler au n°indigo suivant : 0 825 014 400 (0,15 € TTC/min)
Dans la limite des places disponibles – Port du masque obligatoire
Prix du public – Samedi 10 octobre de 10h à 12h
Un jury désignera son lauréat dans la catégorie photo. Ce prix public sera remis lors de la soirée de clôture.
10h : vote du jury parrainé pour la 7e année par l’Agence Française de Développement
11h : retour sur le prix du public 2019 décerné au reportage de Patrick Chauvel sur la chute de baghouz, en présence de Patrick Chauvel
Soirée de remise des prix – Samedi 10 octobre à 18h30
Cette soirée, présentée par Nicolas Poincaré, sera l’occasion de faire le point sur l’actualité de l’année écoulée. Elle sera ponctuée de sujets inédits spécialement réalisés pour ce rendez-vous. Le public découvrira également les reportages lauréats, en présence du jury et de très nombreux journalistes.
Ouverture des portes à 17h – Dans la limite des places disponibles – Port du masque obligatoire
Ed Vulliamy, Président du jury de la 27e édition
© Jorge Fregoso – Tijuana, October 2019
“I don’t see myself as a war reporter. I see myself as an anti-war reporter”
“I don’t see myself as a war reporter. I see myself as an anti-war reporter”
À bientôt 66 ans, Ed Vulliamy fait partie de la génération que les journalistes appellent communément la « génération Sarajevo ». Celui qui a couvert dans les années 1990 les conflits en Slovénie, en Croatie, en Bosnie, et plus tard en Irak n’était pourtant pas prédestiné à ce métier si particulier de correspondant de guerre.
« Je déteste la guerre : mon père était pacifiste et ma grand-mère, Irlandaise ayant vécu la guerre d’indépendance, l’était tout autant, explique-t-il. Mais la guerre ne cesse de venir à moi ! » De fait, alors qu’il étudie les sciences politiques et la philosophie à l’université d’Oxford, le jeune Ed est particulièrement touché par les événements qui surviennent en Irlande du Nord. Son sujet de thèse est tout trouvé et son premier « reportage de guerre » voit le jour. À la fin de ses études, il rejoint les équipes de World in Action, émission d’investigation de la chaîne anglaise locale ITV Granada (anciennement Granada TV). Pour le programme, il couvrira le conflit irlandais pendant huit ans. Sa première spécialisation et ses premières distinctions puisque l’un de ses nombreux documentaires lui vaudra en 1985 le prix de la Royal Télévision Society. Puis il part en Italie : son truc à lui, c’est de couvrir le crime organisé dans la célèbre « Botte » de l’Europe. Missionné alors par The Guardian – à qui il restera fidèle tout au long de sa carrière – le journaliste doit également, pour son employeur et depuis l’Italie, « garder un œil sur la Yougoslavie ». Finalement, c’est plus qu’un œil qu’Ed Vulliamy gardera sur les Balkans : entre 1991 et 1995, le journaliste passera la majeure partie de son temps dans cette région du monde où se succèdent les conflits. Celui qui dit être ainsi « devenu reporter de guerre par accident » remportera de nombreux prix pour son travail dans cette zone à risques. Témoin des pires atrocités, Ed Vulliamy – avec à l’appui les images tournées dans les camps pour son reportage Omarska’s survivors: Bosnia 1992 – témoignera en 2006 devant la Cour Pénale Internationale de La Haye, aux Pays-Bas. Face à lui, sur le banc des accusés, Slobodan Prajlak. Le même Slobodan qui l’avait accueilli 13 ans plus tôt au camp de Dretelj. À cet instant, il devient le premier journaliste depuis le procès de Nuremberg à témoigner dans une affaire de crime de guerre. Lui, « l’accidentel » reporter de guerre.
“I don’t really go to war, war comes to me”
“I don’t really go to war, war comes to me”
Fin des années 1990 : ciao Italia ! Ed s’envole pour les États-Unis où The Observer – petit frère du Guardian – a besoin de lui comme correspondant. Dans les années 1990, il a déjà couvert de nombreux sujets outre-Atlantique pour l’hebdomadaire britannique. Cette fois, il retrouve son domaine de prédilection et enquête notamment sur le crime organisé et le trafic de stupéfiants le long de la frontière américano-mexicaine. De ses investigations naîtra l’ouvrage Amexica, War Along the Borderline, distingué en 2013 par le prestigieux Prix Ryszard Kapuscinski. Basé à New York en 2001, Ed est aux premières loges lors de l’attentat du World Trade Center : une nouvelle fois, « c’est la guerre qui vient à [lui] ». Pour The Observer, il couvrira par la suite le conflit en Irak et se verra « ignoré voire censuré » lorsqu’il tentera de publier ses articles sur les fausses informations et la non-existence d’armes de destruction massive. Une détermination et une volonté de dire la vérité qui transparaissent dans le film Official Secrets de Gavin Hood (2019), où le public le découvre sous les traits de l’acteur gallois Rhys Ifans.
“To be a good journalist and especially a good war reporter, you have to be a little mad”
“To be a good journalist and especially a good war reporter, you have to be a little mad”
Lorsqu’on lui demande comment un journaliste devenu reporter de guerre par accident peut être aussi pleinement investi et déterminé, Ed Vulliamy retourne la question : « Comment faire autrement ? ». Humble, il ajoute : « écrire ou filmer la vérité, aussi terrible soit-elle, est notre mission. Je pense d’ailleurs que c’est ainsi que l’on mesure le professionnalisme dans notre métier : en faisant du mieux qu’on peut ». Mesurer le professionnalisme. C’est tout l’enjeu de son prochain et nouveau rôle de Président du jury international du 27e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Sur ce point, le journaliste – qui écrit également des sujets et ouvrages sur le football, la peinture ou la musique – semble intimidé : « j’espère être à la hauteur de l’événement qui pour moi, est la cérémonie des Oscars dans notre métier ! C’est une grande responsabilité, je suis honoré ».
« Je pense qu’au fil du 21e siècle nous pourrons être amenés à modifier notre définition du mot “guerre”. Mes confrères, courageux et formidables, ont surtout couvert des guerres qui ressemblent en quelque sorte à des guerres de l’histoire, mises à jour pour notre époque. Mais qu’en est-il des nouveaux types de conflit, au Mexique par exemple, où le nombre de décès est trois fois plus élevé qu’en Bosnie, et où le nombre de disparus dépasse de 50 % la totalité de ceux des guerres des Balkans entre 1991 et 1999 ? Et pourtant, pendant cette guerre devenue le conflit le plus meurtrier pour les journalistes, on continue d’aller au marché, à l’école, à la messe ; la ligue de foot fonctionne correctement, les universités sont de qualité : c’est la guerre en temps soi-disant de ‘paix’. Quel nom convient pour évoquer les champs de bataille des gangs criminels au Salvador ou au Honduras ?
Le terme « violence lente » est employé par des universitaires pour caractériser de nombreux conflits à travers le monde. Pour les jeunes générations, qu’il s’agisse de journalistes, de lecteurs ou de téléspectateurs, le terme de « guerre » s’applique aussi bien aux réfugiés ou aux migrations dues à des crises climatiques, qu’aux conflits futurs qui seront liés à l’eau et aux ressources, qu’à des catégories plus traditionnelles de guerre. Tous ces cas de figure rentrent dans le cadre de cette longue guerre entre l’humanité et la nature qui prédominera les générations à venir. Comment caractériser l’anéantissement violent des dernières existences indigènes et les agressions sur les terres et minorités indigènes ? La mise en lumière de ces sujets peut de même coûter la vie à des journalistes.
Dans quelle mesure la violence systématique contre des femmes rentre-t-elle dans nos définitions de la guerre ? Le féminicide en Amérique latine, le culte du viol collectif en Inde ? Cette « guerre entre l’homme et la femme » comme le disait Leonard Cohen ! Nous ne pouvons pas appeler toute forme de violence « guerre » -ce serait ridicule- et le fait que le Prix Bayeux se concentre sur les conflits est ce qui élève Bayeux à un niveau d’honneur au-dessus de tous les autres prix de journalisme. Mais je suis persuadé que les jeunes nous demanderont d’assouplir dans les années à venir la notion de ce qu’on appelle « la guerre », et logiquement donc du reportage de guerre. » — Ed Vulliamy
1954 ❱ Ed Vulliamy naît à Notting Hill, Londres
1979 ❱ Rejoint les équipe d’ITV Granada (anciennement Granada Television), chaîne TV locale anglaise
1985 ❱ Remporte le RTS journalism Award pour son film sur l’Irlande
1986 ❱ Rejoint les équipes du journal britannique The Guardian
1991 ❱ Couvre la guerre en Irak
1991-1995 ❱ Couvre la guerre des Balkans
1992 ❱ Granada Television’s What the Paper Say Foreign Correspondent of the Year
1992 ❱ British Press Awards International Reporter of the Year
1992 ❱ Amnesty International Media Award
1994 ❱ James Cameron Award
1997 ❱ British Press Awards International Reporter of the Year
2001 ❱ Couvre les attentats du 11 septembre à New York
2003-2006 ❱ Couvre la guerre en Irak
2006 ❱ Devient le premier reporter depuis le procès de Nuremberg à témoigner devant le tribunal international de La Haye
2013 ❱ Remporte le Prix Ryszard Kapuscinski pour son livre Amexica: War Along The Borderline
2015 ❱ Sortie de l’ouvrage Everything Is Happening: Journey into a painting sur la peinture de Velázquez. Un ouvrage qu’il termine pour son ami auteur Michael Jacobs.
2016 ❱ Nommé pour le Prix Ryszard Kapuscinski pour son livre The War Is Dead Long Live the War, Bosnia: The Reckoning.
2018 ❱ Sortie du livre When words fail: a life with music, war and peace (Louder Than Bombs aux États-Unis)
2019 ❱ Apparaît sous les traits de Rhys Ifans dans le film Official Secrets de Gavin Hood
2020 ❱ Honorary Doctorate of the Goldsmiths College of London
2020 ❱ Réédition du livre Amexica: War Along he Borderline, dix ans après la première sortie, dans une version actualisée
Appel à candidatures
Le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre récompense un reportage sur une situation de conflit ou ses conséquences pour les populations civiles, ou sur un fait d'actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie.
Le reportage doit avoir été réalisé entre le 1er juin 2019 et le 31 mai 2020. Un prix de 7 000 € est remis dans chaque catégorie.
Les reportages doivent être envoyés avant le 15 juin 2020 à l’adresse suivante : info@prixbayeux.org
Un envoi par lien de téléchargement est privilégié (wetransfer ou autre)
Les catégories de médias représentées : radio – photo – télévision (formats court et long) – presse écrite et le prix du jeune reporter (photo cette année)
DIX PRIX SONT REMIS
Sept prix attribués par le jury international
- Prix du Département du Calvados – Catégorie Presse écrite – 7 000 €
- Prix Amnesty International – Catégorie Télévision – 7 000 €
- Prix du Comité du Débarquement – Catégorie Radio – 7 000 €
- Prix Nikon – Catégorie Photo – 7 000 €
- Prix Ville de Bayeux – Catégorie Télévision grand format – 7 000 €
- Prix Crédit Agricole Normandie – Catégorie Jeune reporter – 3 000 €
- Prix Arte, France 24 et France Télévisions – Catégorie Image vidéo – 3 000 €
Trois prix spéciaux
- Le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite) – 4000 €
- Le Prix du Public (photo) parrainé par l’Agence Française de Développement – 3000 €
- Le Prix Région Normandie des Lycéens et des Apprentis (télévision) – 3000 €
RAPPEL RÈGLEMENT
• Prix du jeune reporter : En 2020, la catégorie concernée est la photo. Comme il s’agit d’une catégorie différente selon les années, le reportage présenté devra être réalisé entre le 1er juin 2018 et le 31 mai 2020.
• Catégorie télévision : la durée de reportage doit être comprise entre 1’30 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.
• Catégorie radio : la durée de reportage doit être comprise entre 1 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.
• Catégorie photo : la candidature est constituée d’un reportage de 8 à 15 photos.
• Catégorie télévision grand format : la durée de reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.
• Catégorie presse écrite : la candidature est constituée d’un article ou d’une série de un à cinq articles sur le même sujet. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été publié.
Visuel
Le visuel de l’affiche 2020 reprend une photo du reportage primé en 2019. Il s’agit d’un cliché de Patrick Chauvel pour Paris Match, issu de son reportage réalisé à Baghouz en Syrie en mars 2019.
Légende: Une enfant au milieu des femmes de Djihadistes rassemblés dans le désert par les Kurdes.
Patrick Chauvel
Depuis plus de cinquante ans, Patrick Chauvel a photographié la majeure partie des conflits qui ont sévi dans le monde. Il est l’un des derniers d’une génération de reporters qui a vécu la guerre des Six Jours, le Viêtnam, le Cambodge, l’Irlande, l’Iran, le Liban, Panama, l’Afghanistan, Israël, la Tchétchénie, la Syrie… Ses images ont fait la Une des plus prestigieux médias dans le monde. Auteur de nombreux documentaires, il a également écrit un ouvrage sur la vie de reporter de guerre, succès de librairies : Rapporteur de guerre.
© Prix Bayeux-Calvados-Normandie photo 2019 – Patrick Chauvel
Workshop Nikon – Le Manoir
De par son histoire de plus d’un siècle et ses valeurs d’engagement, il est dans l‘ADN de Nikon de soutenir le photojournalisme. Dans le cadre du Prix Bayeux des correspondants de guerre, la marque propose de financer à 12 participants la formation « REPORTAGE EN ZONES DANGEREUSES » du Manoir créée par l’Académie France Media Monde. Associé à l’INA et soutenu par Reporters sans frontières, le Manoir a déjà formé plus de 360 reporters et techniciens de l’information et collabore avec de nombreux médias comme Le Journal Le Monde, Arte, Canal +, France Télévisions et bien d’autres.
Le Manoir s’impose en effet aujourd’hui comme la formation de référence du domaine. Cette formation diplômante, sous forme d’un workshop de 5 jours, a pour but d’enseigner aux reporters et aux techniciens de l’information les rouages du reportage en zones dangereuses. Elle se tiendra du 6 au 11 octobre 2020.
© GUILLAUME LOUYOT – FRANCE MEDIAS MONDE
S’il est évident que la recherche et le partage d’information sont essentiels, la sécurité des reporters en mission doit rester la préoccupation majeure et le point de départ de la réflexion éditoriale.
Parce que le premier acteur de cette sécurité est le reporter lui-même, le Manoir propose une formation et une méthode spécifiques dispensées par des journalistes, pour des journalistes, et fait intervenir les meilleurs experts dans les domaines de la santé, du sauvetage, et de la psychologie. L’effet des armes, le danger des mines et l’orientation sont également enseignés par des experts et habitués à la formation des professionnels de l’information. À l’issue de la formation, le reporter évoluant en zone dangereuse est capable de mieux évaluer les risques, de comprendre des situations critiques et de réagir avec une plus grande dextérité aux accidents de reportage. En s’associant avec le Manoir, Nikon souhaite ainsi faire bénéficier aux jeunes talents du photojournalisme de la formation la plus pointue.
COMMENT POSTULER ?
Pour postuler, les candidats devront envoyer leur dossier, comprenant un CV, une lettre de motivation et une ou plusieurs productions d’un reportage photo réalisé en zones dangereuses, à l’adresse securite.academie@francemm.com avant le 30 août 2020. Nikon, marque qui accompagne l’apprentissage de la pratique photographique, soutient les futurs diplômés en finançant leur formation. Seule une participation de 350€ sera demandée au stagiaire pour couvrir les frais d’hébergement des 5 jours sur place.