Lectures de portfolio Nikon - Inscriptions

Les lectures de portfolio Nikon se dérouleront le vendredi 13 octobre 2023 de 13h30 à 16h30 et seront réalisées par des grands professionnels de l'image et du photoreportage. Ces lectures s'adressent aux amateurs et professionnels qui ont déjà réalisé des photoreportages sur des sujets liés à l'actualité ou dans des zones à risques (zones de conflits, manifestations, faits sociétaux...).

Pour candidater, il est nécessaire d’envoyer une lettre de motivation et 20 photographies issues d’un ou plusieurs photoreportages sur une thématique précise à nikonbayeux@gmail.com avant le 3 septembre 2023.


Visuel

Le visuel de l’affiche 2023 reprend une photo du reportage primé en 2022. Il s’agit d’un cliché issu du reportage lauréat du photographe ukrainien Evgeniy Maloletka sur le siège de Marioupol réalisé en mars 2022.

Légende : Des personnes se mettent à terre dans un hôpital pendant un bombardement des forces russes à Marioupol, Ukraine, le vendredi 4 mars 2022.

Evgeniy Maloletka est un photographe de guerre, journaliste et réalisateur ukrainien qui couvre la guerre en Ukraine depuis 2014.
Il a réalisé des reportages sur la révolution Euromaïdan, les manifestations en Biélorussie, la guerre du Haut-Karabagh et la pandémie de COVID-19 en Ukraine.
Son travail a été publié dans de nombreux médias internationaux : TIME, The New York Times, The Washington Post, Der Spiegel, Newsweek, The Independent, El Pais, The Guardian, The Telegraph
En février et mars 2022, lors de l’invasion russe en Ukraine, Mstyslav Chernov et Evgeniy Maloletka, travaillant tous les deux pour Associated Press, ont séjourné à Marioupol, qui était encerclée par les troupes russes, assiégée et soumise à d’intenses bombardements. Ils étaient parmi les rares journalistes et, selon Associated Press, les seuls journalistes internationaux à Marioupol pendant cette période, et leurs photographies ont été largement utilisées par les médias occidentaux pour couvrir la situation. Le 11 mars, ils prenaient des photos dans un hôpital lorsqu’ils ont été emmenés hors de la ville avec l’aide de soldats ukrainiens. Ils ont réussi à quitter Marioupol sains et saufs.
« Pour moi, en tant qu’Ukrainien, il est important de montrer au monde ce qui se passe réellement sur le terrain. Nous rapportons ce que nous voyons : la vérité et les faits, et nous décrivons la persévérance et le courage des Ukrainiens ordinaires. »
— Evgeniy Maloletka

© Prix Bayeux Calvados-Normandie 2022 – Evgeniy Maloletka / AP


Don McCullin, président du jury de la 30e édition

Pour sa 30e édition, le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre s’apprête à accueillir l’un des plus grands noms du photojournalisme : le britannique Don (Donald) McCullin a répondu favorablement à l’invitation et accepté d’endosser le costume de Président du jury international. L’homme, célèbre pour ses clichés en noir et blanc, compte profiter de son passage à Bayeux pour discuter avec ses confrères et consœurs de sa vision du métier et de l’avenir des médias d’information.

© Reg Stewart (courtesy Contact Press Images)

Depuis 1959 et la publication de sa première photo dans le journal britannique The Observer, Don McCullin n’a cessé de photographier la guerre et plus largement la condition des miséreux, des indigents, des victimes. La noirceur de ses clichés n’a d’égale que l’humanité de son geste. « J’ai toujours dirigé l’objectif de mon appareil vers celles et ceux qui étaient sans défense face à leur condition, leur société. Je devais parler pour eux. » Parler pour eux. C’est à travers ses photos qu’il le fera pendant plus d’un demi-siècle. Dans les quartiers pauvres de Londres ou sur les terrains de conflit les plus éloignés, il capte une situation, un regard, une expression. « Une histoire transparait toujours dans le regard d’une victime. » Il ressent la misère, la comprend et la révèle, parce qu’il l’a connue. « Quand j’ai commencé à photographier la guerre, la violence m’était déjà familière. Ma vie a commencé dans un quartier de Londres où régnaient la pauvreté, le racisme, la violence et la criminalité. À l’âge de 14 ans, au décès de mon père, j’ai dû arrêter l’école. Je n’avais pas d’avenir et aucun diplôme. Mais j’ai forgé mon esprit et choisi d’emprunter une autre voie que celle de la criminalité. » Ce ne sont donc pas les diplômes mais bien son histoire personnelle et sa sensibilité qui feront de lui un photographe hors pair. « J’ai toujours eu un profond sentiment d’humanité. »

« Quand j’ai commencé à photographier la guerre, la violence m’était déjà familière »

C’est à l’issue de son service militaire au sein de la Royal Air Force – durant lequel il découvre à la fois le voyage et la photographie – que la vie de Don McCullin va amorcer son premier virage. De retour à Londres, armé d’un appareil photo, il immortalise ses amis d’enfance, le gang des Guvnors. Le journal The Observer publie un de ses clichés pour illustrer un fait divers : c’est le début de sa carrière. Très rapidement, il décroche les plus grandes distinctions pour ses photographies d’actualité. En 1961, son reportage sur l’édification du Mur de Berlin est salué par un British Press Award ; en 1964, sa couverture de la guerre civile à Chypre est distinguée par le prestigieux World Press Photo. En 1966, il signe un contrat d’exclusivité avec le magazine du Sunday Times, à qui il restera fidèle jusqu’en 1984. Durant cette période, il couvre tous les conflits : Vietnam, Cambodge, Congo, Israël, Biafra, Irlande du Nord, Bangladesh, Liban, Tchad, Salvador, Iran, Ouganda… Il documente également les famines du Bihar (Inde) et du Biafra (Nigeria). Ses incursions au cœur des points chauds de la planète ne sont pas sans conséquences : tympan perforé, blessures par balle, fractures mais également emprisonnement, expulsion et menaces… Le photographe le reconnaît : « j’ai payé douloureusement, de diverses manières, et je suis chanceux d’être en vie. Mais je ne pouvais pas m’arrêter ; j’aurais pu, mais il y a une forme d’addiction. Durant toutes ces années où j’ai photographié la guerre, je voulais me rendre utile à la société, je voulais expliquer ce qu’il se passait ailleurs. Ce que je faisais n’avait rien de personnel : j’essayais de montrer aux gens la futilité de la guerre. »

« J’ai voulu montrer aux gens la futilité de la guerre »

En parallèle de ses reportages à l’étranger, Don McCullin continue de capturer la misère qui frappe son pays : les enfants pauvres de Bradford, les miséreux de Londres, la classe ouvrière des villes industrielles d’Angleterre… « J’ai vu la pauvreté dans mon pays ; deux millions d’Anglais vivent comme des chiens. Les gens n’ont pas conscience de ça. » Ses clichés de l’Angleterre des années 70 trouvent leur place dans deux ouvrages : Homecoming en 1979 et Hearts of Darkness en 1980. Le second – rétrospective de sa première partie de carrière – fera l’objet d’une exposition au prestigieux Victoria & Albert Museum de Londres l’année de sa sortie, puis à New York l’année suivante. Le début d’une longue série d’expositions à travers le monde. La décennie qui suit marque un tournant dans la carrière de Don McCullin ; s’il continue de couvrir la guerre et ses conséquences sur les populations, le quinquagénaire animé jusqu’ici par l’humain va se prendre de passion pour les paysages. Plus qu’une passion, c’est une véritable thérapie qui commence. « Quand vous passez autant d’années à photographier la guerre comme je l’ai fait, vous ne pouvez pas chasser les images de votre mémoire : il n’existe aucun traitement. Photographier les paysages m’a aidé : j’avais besoin de faire quelque chose de différent. Au lieu d’aller chez un psychiatre, je me suis soigné seul, à l’aide de mon appareil photo. Désormais, la moitié de ma mémoire, c’est la guerre, l’autre, c’est la paix. » Après avoir immortalisé ce qu’il y a de pire dans le monde, Don McCullin capture donc le beau. « Je ne veux pas qu’on se souvienne de moi comme d’un reporter de guerre, qu’on limite le travail d’une vie à ce seul aspect : j’ai aussi photographié de belles choses. Des fleurs, des paysages, des minorités ethniques… J’ai parcouru le monde et photographié énormément de sujets autres que la guerre. » À travers le monde, oui, mais aussi et surtout à deux pas de chez lui, dans la campagne anglaise du Somerset.

« Je ne veux pas qu’on se souvienne de moi comme d’un reporter de guerre : j’ai aussi photographié de belles choses »

Si aujourd’hui sa condition physique ne lui permet plus « d’enjamber les haies, de traverser les champs et de parcourir le monde, » Don McCullin poursuit son œuvre à travers ses livres. Après sa célèbre autobiographie publiée en 1990 (Unreasonable Behaviour, sortie en France sous le titre Risques et périls) et de nombreux ouvrages, il publiera en juin 2023 un recueil dédié à l’héritage romain en Turquie. S’en suivra une exposition à Rome dès le mois d’octobre. Un automne chargé s’annonce ainsi pour le photographe prolifique. Les 13 et 14 octobre, il présidera le jury professionnel du 30e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Il y retrouvera avec plaisir ses nombreux confrères. « J’ai toujours été heureux lorsque j’étais entouré de journalistes et photoreporters : ce sont mes semblables, ils font partie de ma vie. Ce sera pour moi l’occasion d’avoir leur avis sur la couverture des conflits aujourd’hui, le métier de photojournaliste à l’heure du tout numérique et des réseaux sociaux. Je m’interroge beaucoup sur l’avenir des médias ; ces échanges promettent d’être très intéressants. » Pour celui qui a également perdu de nombreux amis au fil des décennies, et notamment le Français Gilles Caron (disparu au Cambodge en 1970), l’hommage rendu à Bayeux sera un moment fort. « Nous ne devons pas oublier tous ceux qui sont morts pour informer, se sont sacrifiés pour faire éclater la vérité aux yeux du monde. Les jeunes journalistes doivent avoir conscience qu’eux seuls peuvent préserver leur vie. Eux seuls peuvent préserver l’industrie des médias et de l’information. Je viendrai à Bayeux pour différentes raisons mais je veux avant tout utiliser ma voix, mon influence pour dire  Nous devons garder les yeux ouverts. »

« Photography for me is not looking, it’s feeling. If you can’t feel what you’re looking at, then you’re never going to get others to feel anything when they look at your pictures » (donmccullin.com)

1935 – Naissance de Donald McCullin à Londres
1961British Press Award pour son reportage sur l’édification du Mur de Berlin
1964World Press Photo pour sa couverture de la guerre civile à Chypre
1971 – Publication de son premier recueil de photos The Destruction Business
1979 – Publication de Homecoming
1980 – Publication de l’album Hearts of Darkness
1992 et 1993 – Prix Erich-Salomon Parution du Photo Poche n° 53
1993 – Devient le premier photojournaliste commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique
1995 – Ses archives sont représentées et distribuées par Contact Press Images
2001 – Publication de Don McCullin, grand ouvrage rétrospectif
2005 – Expose au Prix Bayeux
2006 – Prix Cornell-Capa (Cornell Capa Infinity Award) de l’International Center of Photography (ICP), New York
2007 – Publication d’In England
2007 – Distinctions par la Royal Photographic Society : FRPS honoraire et Centenary medal pour sa contribution à l’art photographique
2009 – Publication de l’album Reporters sans frontières n°30
2010 – Publication de Southern Frontiers, A Journey Across the Roman Empire sur les ruines de l’empire romain
2013 – Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine
2016 – Lucie Award du photojournalisme
2017 – Anobli par la Reine pour services rendus à la photographie. Le Prince Charles préside la cérémonie.
2019 – Large rétrospective à la Tate Britain de Londres
2020Lifetime Achievement Award de l’ICP
2023 – Président du 30e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre


Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires

À l’occasion de la 30e édition du Prix Bayeux, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens de Normandie et collégiens du Calvados : "Les rencontres HCR – Ouest-France".

Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil, et des experts du HCR qui expliqueront l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes d’avoir accès à la bonne information et de comprendre la situation des réfugiés en France et à travers le monde.


#FREEMORTAZA

 

Le Prix Bayeux est mobilisé aux côtés de Reporters sans frontières pour la libération immédiate du journaliste Mortaza Behboudi
indûment incarcéré dans la capitale afghane depuis le 7 janvier dernier. Lauréat du Prix Bayeux en 2022 avec Dorothée Ollieric
et Nicolas Auer, Mortaza Behboudi était venu sur scène pour parler de la situation en Afghanistan et surtout de son métier de
journaliste de terrain.
Le bilan des exactions commises contre les journalistes dans le monde, publié chaque année par Reporters sans frontières, a
enregistré en 2022 un record de 533 journalistes en détention.


Workshop Magnum Photos - Nikon

© Lorenzo Meloni / Magnum Photos

Magnum Photos, en partenariat avec Nikon France et le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, est heureux de dévoiler son nouvel atelier photo autour de la Bataille de Normandie. Du 9 au 13 octobre 2023, suivez aux côtés de Lorenzo Meloni les traces des plus grands photographes de la Seconde Guerre mondiale.

Au cours de cet atelier, chaque participant sera invité à réaliser le photoreportage de son choix. Avec la ville de Bayeux comme point de repère et le soutien du photographe Magnum, vous serez encouragé à vous replonger dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en parcourant les lieux emblématiques du Débarquement.
Après cinq jours intensifs de prises de vue et d’editing, une sélection des travaux sera diffusée le vendredi lors d’une projection publique à la Halle ô Grains.
Nikon France, soutien financier de l’atelier, proposera aux participants une sélection d’appareils photos à utiliser durant ces quelques jours. Un membre de l’équipe sera présent pour apporter son aide et permettre une meilleure prise en main du matériel.

Inscription ici :
https://www.magnumphotos.com/shop/events/workshop/aux-portes-des-plages-du-debarquement-avec-lorenzo-meloni/


Retrouvez la soirée Ukraine animée par Eric Valmir

Vendredi 7 octobre 2022, le Prix Bayeux proposait une grande soirée autour de la situation en Ukraine.

Cette soirée préparée et animée par Eric Valmir s’intitulait « L’Ukraine, épicentre d’une autre longue guerre en Europe ? »
Elle a accueilli de nombreux témoignages tout au long de la soirée, vous pouvez la revoir ici :


Prix Bayeux Calvados-Normandie 2022 : Cérémonie de remise des prix

Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 8 octobre 2022


29e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès

Plus de quarante grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 7 et 8 octobre 2022, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (photo) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Thomas Dworzak, le jury international de ce 29e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…

Le mot de Thomas Dworzak, président du jury international :
« J’ai découvert aux côtés de mes confrères des travaux d’une excellence indiscutable. Le niveau était tel qu’il a été difficile de départager les reportages ! Les délibérations ont été intenses, essentielles, très nourries. Entendre les arguments de mes pairs, dont je respecte le travail, restera pour moi une expérience inoubliable. »


CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON

1er Prix

Evgeniy MALOLETKA
ASSOCIATED PRESS
A Siege in Mariupol
UKRAINE

Les services d’urgence et des bénévoles portent une femme enceinte blessée en provenance d’une maternité endommagée par un bombardement à Marioupol, Ukraine, le 9 mars 2022. La femme et son bébé sont décédés après que la Russie a bombardé la maternité où elle devait mettre au monde son enfant. © Evgeniy MALOLETKA / AP
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2e Prix

Yasuyoshi CHIBA
AFP
Les rebelles reprennent la capitale du Tigré
MEKELE, ETHIOPIE

3e Prix

Vadim GHIRDA
ASSOCIATED PRESS
War in Ukraine
UKRAINE


CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL

1er Prix

Théo MANEVAL et Pierre DEHOORNE
FRANCE 5 – C dans l’air
Viktor et le baiser de la guerre
UKRAINE

2e Prix

Mstyslav CHERNOV
ASSOCIATED PRESS
Marioupol – La mort d’une ville ukrainienne
UKRAINE

3e Prix

Jeremy BOWEN et Lee DURANT
BBC
Des cadavres sur la route du cauchemar
UKRAINE


CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT

1er Prix

Vadim GHIRDA
ASSOCIATED PRESS
War in Ukraine
UKRAINE

Des enfants regardent à travers la fenêtre d’un train non chauffé pour Lviv, le jeudi 3 mars 2022 à Kiev, Ukraine. © Vadim GHIRDA / AP
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CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS

1er Prix

Mariam OUEDRAOGO
ÉDITIONS SIDWAYA
Axe Dablo-Kaya : la route de l’enfer des femmes déplacées internes
BURKINA FASO

2e Prix

Margaux BENN
LE FIGARO
En Ukraine, la rage de vivre pour vaincre l’horreur
UKRAINE

3e Prix

Rachida EL AZZOUZI et Mortaza BEHBOUDI
MEDIAPART
À travers l’Afghanistan, six mois après le retour des talibans
AFGHANISTAN


CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT

1er Prix

Maurine MERCIER
FRANCE INFO – RTS
Guerre en Ukraine : une mère et sa fille racontent deux semaines de viols et de terreur à Boutcha
UKRAINE

2e Prix

Quentin SOMMERVILLE
BBC NEWS
La patrouille à pied
UKRAINE

3e Prix

Jeremy BOWEN
BBC NEWS
Iryna Kostenko
UKRAINE


CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PHOTO) – JURY INTERNATIONAL
PRIX CRÉDIT AGRICOLE NORMANDIE

1er Prix

Abdulmonam EASSA
Freelance pour Le Monde, The New York Times, Getty Images
La rage pacifique ne meurt pas
SOUDAN

Un jeune homme désorienté après s’être étouffé dans un nuage de gaz lacrymogènes tirés par la police lors d'une manifestation de la Journée de la résistance le 13 novembre 2021 à Omdurman, au nord-ouest de Khartoum. © Abdulmonam EASSA pour Le Monde, The New York Times, Getty Images
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CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX INTERNATIONAL CRISIS GROUP

1er Prix

Philip COX
THE GUARDIAN
Le Spiderman du Soudan
SOUDAN

2e Prix

Ben C. SOLOMON
Adam DESIDERIO
VICE NEWS
Fall of Kandahar
AFGHANISTAN


CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PRIX ARTE, FRANCE 24, FRANCE TÉLÉVISIONS

1er Prix

Mstyslav CHERNOV
ASSOCIATED PRESS
Marioupol – La mort d’une ville ukrainienne
UKRAINE


CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN

1er Prix

Nicolas DELESALLE
PARIS MATCH
Ukraine : le convoi de la dernière chance
UKRAINE


CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS

1er Prix

Dorothée OLLIERIC, Nicolas AUER et Mortaza BEHBOUDI
France 2
Les petites filles afghanes vendues pour survivre
AFGHANISTAN


Exposition-événement : Albert Londres et l'image

En 1932 disparaissait tragiquement le journaliste et écrivain Albert Londres. Reporter de terrain, l’homme a parcouru le monde pour enquêter, alerter, dénoncer. À sa mort, il a laissé derrière lui l’héritage du journalisme offensif, un prix éponyme et une quantité de documents historiques. En 2022, à l’occasion des 90 ans de la disparition du reporter, le Prix Bayeux Calvados-Normandie propose une exposition-événement autour de son œuvre et plus particulièrement ses photos, méconnues voire inédites.

D’écrivain à photographe

Albert Londres naît à Vichy en 1884. Très tôt, il développe un goût prononcé pour la lecture et la poésie. À dix-huit ans, il monte à Paris où il publie un premier recueil de vers et commence à travailler pour le Salut public, journal lyonnais disposant d’une antenne dans la capitale. Quelques années plus tard, Albert quitte l’équipe du quotidien littéraire pour rejoindre celle du Matin, l’un des grands quotidiens de l’époque. D’expérience en expérience, le poète devient journaliste et le journaliste reporter de guerre. C’est en 1914 qu’il acquiert, un peu par hasard, ce statut. Alors journaliste politique, il interview Jean Jaurès le 31 juillet, quelques heures avant son assassinat. En septembre de la même année, il est envoyé en reportage dans la Marne, au plus près des poilus. À Reims, il assiste au bombardement d’un symbole du royaume de France : seul reporter sur place, son article sur la Cathédrale en flamme lui offre sa première « Une » signée. Comme l’écrit Benoît Heimermann* dans son ouvrage Albert Londres, La plume et la plaie, « il y a un avant et un après "cathédrale de Reims" dans la carrière de Londres ». Le reporter de guerre est né. Les années qui vont suivre vont l’emmener aux quatre coins du monde. Pour Le Petit Journal d’abord, puis L’Excelsior ou Le Petit Parisien. Albert Londres dénonce les injustices et les mauvais traitements. Ses sujets de prédilection sont multiples : les bagnes de Cayenne et Biribi, le sort réservé aux travailleurs d’Afrique noire, aux juifs de Palestine, aux prostituées de Buenos Aires... Par l’écrit, il dénonce. Par l’image, il prouve. Comme tous les reporters de presse écrite, il est accompagné d’un dessinateur-photographe. Jusqu’au jour où il saisit lui-même l’appareil. Plus connu pour ses écrits que pour ses photos, Albert Londres a pourtant laissé un nombre important de documents iconographiques, illustrant ses enquêtes. Certains ont été publiés, d’autres seront exposés pour la toute première fois, à Bayeux.

Des photos inédites

Créée spécialement pour le Prix Bayeux, l’exposition « Albert Londres et l’image » propose ainsi de découvrir cette production méconnue de l’auteur. Pour Hervé Brusini, commissaire de l’exposition et président du Prix Albert Londres**, « l’exposition invite – en ces temps de suspicion massive à l’encontre de l’information – à un voyage aux origines du journalisme contemporain. Elle vise à montrer qu’en plein essor de la presse, aux yeux du reporter Albert Londres, l’image comme le mot avaient déjà ce même objectif, cette même ambition de servir la vérité ». Déployée sur les deux niveaux de l’Hôtel du Doyen, « Albert Londres et l’image » revient chronologiquement sur le parcours du reporter, ses enquêtes, ses ouvrages, sa mort tragique et suspecte. À l’appui de nombreux objets – parmi lesquels des originaux du journal L’Excelsior – la présentation fait le parallèle entre les écrits et les clichés d’Albert Londres. Des vidéos réalisées il y a plus d’un siècle, montrant le journaliste en action, ainsi que du matériel d’époque viennent illustrer les contraintes et techniques du reportage de guerre au début du XXe siècle. Une époque où le métier « veut tendre vers l’image, le temps réel, l’instantanéité, sans en avoir encore les moyens, » conclut Hervé Brusini. Une exposition inédite et essentielle, à découvrir du 3 octobre au 13 novembre à l’Hôtel du Doyen.

* L’auteur sera présent au salon du livre le 8 octobre pour y présenter son ouvrage.
** Le Prix Albert Londres, créé par la fille du reporter en 1933, 18 mois après son décès, continue aujourd’hui, comme le Prix Bayeux, à récompenser chaque année les meilleurs reportages.


Thomas Dworzak, président du jury de la 29e édition

Spécialiste du Caucase, Thomas Dworzak est un photographe de guerre de renommée internationale. Il a documenté une grande partie des événements mondiaux depuis les années 1990. Il est membre de Magnum Photos depuis 2000 dont il a été le président de 2017 à 2020. Son travail a été publié dans de nombreux médias comme The New Yorker, Newsweek, U.S. News & World Report, Paris Match, The New York Times Magazine, Time… Il a remporté le World Press Photo en 2001 pour un reportage en Tchétchénie.

 

Autodidacte, le photojournaliste Thomas Dworzak (50 ans) a sillonné le monde ces trente dernières années, de l’Afghanistan à l’Irak, en passant par l’ex-Yougoslavie, l’Iran et le Caucase, proposant une vision singulière des conflits. Photographe de la prestigieuse Agence Magnum Photos depuis 2000, il a été récompensé plusieurs fois, notamment par le World Press Photo en 2001 pour son travail en Tchétchénie.

« J’ai grandi dans la quiétude bavaroise, un environnement provincial, très protégé. J’avais besoin d’un challenge extrême. Photographier la guerre, c’est ultime. » Né à Kötzting, en Allemagne en 1972, Thomas Dworzak grandit, dans la petite ville de Cham, au sein d’une famille d’enseignants. En pleine guerre froide, à 7 km du rideau de fer et de la frontière avec la Tchécoslovaquie de l’époque.

 

 

« Le mur venait de tomber mais je n’étais pas attiré par l’Est. Je suis allé en Irlande du Nord, en Israël, en Palestine. Avec l’idée un peu floue d’être photographe. J’avais photographié mais je n’avais pas de culture photo, ni de technique. Un mélange entre un goût pour la provocation ; une envie de voyager ; un intérêt pour les histoires, les récits, et notamment ceux autour de mon grand-père maternel mort à la guerre ou de la déportation de la famille de mon père m’a donné l’envie d’enfiler le fameux gilet de pêcheur. »

Sans réseau ni financements, Thomas Dworzak tente de rejoindre l’ex-Yougoslavie où le plus grand conflit sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale vient d’éclater. « J’ai suivi des fascistes allemands volontaires, en Croatie. J’ai envoyé des petits tirages au quotidien "Tageszeitung". Ils n’ont rien gardé. » Le premier coup de pouce survient à Prague où il s’installe pour suivre des cours de langue (il manie le français, l’anglais, l’espagnol et le russe). Il y rencontre le rédacteur en chef du seul journal allemand sur place. Ce dernier lui permet d’obtenir une accréditation. Un sésame.

« Wostok, la plus petite des grandes agences »

En 1992, il s’installe à Moscou puis habite à Tbilissi, en Géorgie, de 1993 à 1998. « Fasciné par le Caucase, j’ai passé la plupart du temps entre Grozny et Tbilissi. La force russe était sans pitié. Les Tchétchènes se battaient fièrement. J’ai découvert un peuple armé jusqu’aux dents, des kalachnikovs partout, mais avec un sens de l’hospitalité incroyable. » Il suit les conflits en Tchétchénie mais aussi au Karabagh et en Abkhazie.

« En 1995, lors d’un retour en Allemagne, je suis allé à l’Ambassade de France. J’ai demandé les pages jaunes et envoyé ma candidature à 40 agences basées à Paris. » Magnum répond poliment que c’est une coopérative avec une procédure très stricte de recrutement. Wostok, "la plus petite des grandes agences", l’enrôle. « Jean-Claude Zullo et sa femme, monténégrine, m’ont pris sous leurs ailes. C’était une petite agence mais très respectée. Ils m’ont sorti de mon isolement. » En 1999, il s'installe à Paris. La même année, appelé par un ami correspondant du Guardian, il couvre la crise au Kosovo. « C’est le boom technologique. J’achète un scanner couleur et un ordinateur. Je deviens autonome. » Son travail autour d’un massacre serbe est remarqué par le U.S. News & World Report. « Je deviens pro. Je gagne de l’argent. J’envoie des photos tous les jours. »

2e prix à Bayeux

Un an après, il retourne en Tchétchénie, après le départ des forces russes. « Le jour et la nuit. Au lieu de circuler librement comme avant, je devais m'entourer de six gardes du corps. Puis, une journaliste anglaise m’a embauché comme traducteur russe. En la ramenant en Tchétchénie comme fixeur, j’ai pu faire des photos exclusives de l’exode tchétchène. J’ai fait les meilleures photos de ma vie, en tant que traducteur. » Son reportage « Départ de Grozny » est publié par Newsweek, Paris Match, le New York Times et décroche le 2e prix à Bayeux en 2000.

Après la chute de Grozny, il entame un projet sur l'impact de la guerre de Tchétchénie dans le Nord-Caucase avoisinant. Ce travail réalisé entre 1992 et 2002 a été publié en 2010, sous la forme du livre Kavkaz.

Il photographie également les événements en Israël, la guerre en Macédoine, la crise des réfugiés au Pakistan, Bagdad sous le contrôle de Saddam Hussein, le Kurdistan irakien.

Basé essentiellement à New York depuis 2004, il photographie le monde politique américain et les conséquences de la guerre en Irak, pays auquel est consacré son projet « M*A*S*H », étonnant travail de composition entre la fiction et la réalité en Irak, exposé à Bayeux, en 2007.

Dworzak intègre l’agence Magnum en 2000, avant d’en devenir président de 2017 à 2020. « L’agence voulait un peu de renouvellement. J’ai été surpris. Pour moi, c’était réservé aux photographes très établis, le Graal. »

Son premier livre est composé de photos… qui ne sont pas les siennes

Après le 11 septembre 2001, Thomas Dworzak passe plusieurs mois en Afghanistan en mission pour le New Yorker. Il en revient avec son premier livre, « Taliban ». Un projet surprenant, provoquant, subversif... Le reporter propose un projet autour de portraits de talibans trouvés dans les arrière-boutiques des échoppes qui réalisent des photos d'identité. On y voit des combattants talibans sur des fonds colorés et fantaisistes, les yeux soulignés d'un trait de khôl… « Les Talibans ont d'abord interdit à tout le monde de prendre des photos. Ensuite, ils ont fermé tous les studios photo, puis les ont rouverts clandestinement et enfin, ils se sont fait prendre en photo. Sauf que personne d'autre n'avait le droit d'en prendre. Mon premier livre est composé de photos qui ne sont pas de moi. »

Depuis, il est allé en Iran et en Haïti. Il a également réalisé des reportages sur les révolutions dans les républiques de l'ex-Union soviétique, la Géorgie, le Kirghizistan et l'Ukraine. Pour son projet le plus récent, « Feldpost » (2013 – 2018), il a photographié la « mémoire » de la première guerre mondiale dans plus de 80 pays. En couvrant la crise des réfugiés de 2015, il a conçu « Europe - un guide photographique pour les réfugiés », un livre auto-produit et distribué gratuitement aux migrants.

Son projet actuel, « War Games » est une recherche de long terme photographiant toute forme de reconstitution, au sens le plus large du terme.

Très « touché » de présider le Prix Bayeux, Thomas Dworzak se dit impatient et curieux de pouvoir débattre du traitement de l’invasion russe en Ukraine avec ses confrères. « Je suis retombé récemment sur une vieille publication qui avait servi à illustrer un article intitulé "Putin’s Wars". C’était en 2000. J’ai l’impression d’avoir fait ma carrière sous l’ombre du dirigeant. Il a instauré une relation malsaine avec les pays voisins. Entre adoration d’un Caucase romantique et répression féroce de toute démarche de liberté. »


Crisis Group parraine le Prix Télévision grand format

Crisis Group s'associe au Prix Bayeux pour soutenir les correspondants de guerre

Les journalistes qui travaillent aujourd'hui dans les zones de conflit sont confrontés à des dangers toujours plus nombreux et paient parfois un lourd tribut pour fournir des informations au public. Cette année, déjà dix-sept journalistes ont ainsi déjà perdu la vie, beaucoup d'entre eux en Ukraine.

En témoignage de l’importance que nous accordons à la présence des journalistes dans les zones de conflits et le courage dont ils font preuve, International Crisis Group est fier de s’associer au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre pour parrainer le Prix Télévision Grand Format.

Crisis Group croit fermement en une presse indépendante. Son rôle de sensibilisation est essentiel, non seulement pour les guerres qui font la une des médias, mais également pour celles qui sont trop souvent passées sous silence, comme le Yémen, le Sud-Soudan ou la RD Congo. En explorant les causes des conflits et les motivations de combattants, les journalistes ouvrent la voie à ceux qui s’efforcent de mettre fin aux hostilités. Nous, à Crisis Group, en bénéficions énormément dans notre mission de prévention des conflits.

Le Prix Bayeux des correspondants de guerre est un prix international qui récompense chaque année un reportage sur une situation de conflit ou ses conséquences pour les populations civiles, ou sur un fait d’actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie.

« Je suis ravie que Crisis Group se soit associé au Prix Bayeux Calvados-Normandie« , a déclaré Comfort Ero, présidente et directrice générale de Crisis Group. « J’ai un immense respect pour les journalistes qui couvrent les zones de conflit, malgré les dangers des lignes de fronts, et doivent aussi souvent lutter contre la désinformation« . « Les documentaires vidéo constituent un outil très efficace pour mettre en lumière des conflits négligés et apportent une perspective humaine unique sur des situations complexes qu’ils peuvent contribuer à résoudre« , a-t-elle ajouté.

Dix prix d’une valeur de 7 000 euros sont décernés, couvrant les différentes catégories de médias : presse écrite, radio, télévision et photographie. Chaque année, le Prix Bayeux récompense également un jeune reporter. Le Prix Bayeux se déroulera du 3 au 9 octobre 2022 à Bayeux, France.

Nous encourageons les membres de la presse à soumettre leurs reportages avant le 7 juin 2022. Le reportage doit avoir été réalisé entre le 1er juin 2021 et le 31 mai 2022. Pour le Prix Télévision Grand Format, la durée du reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes.


Visuel

Le visuel de l’affiche 2022 reprend une photo du reportage primé en 2021. Il s’agit d’un cliché issu du reportage du photographe birman anonyme réalisé entre février et avril 2021 à l’occasion de la révolution du printemps au Myanmar.

Légende : Des manifestants utilisent des armes artisanales, telles que des frondes et des pistolets à billes, pour se défendre contre les forces de sécurité qui tirent à balles réelles, dans le canton de Tharketa, à Rangoun, Myanmar, le 28 mars 2021. Les soldats et la police ont tué plus de 126 personnes ce week-end du 27 et 28 mars, dont un garçon de 5 ans, deux garçons de 13 ans et une fille de 14 ans.

Ce photographe anonyme, originaire de Rangoun, a couvert de nombreux conflits sociaux au Myanmar, notamment autour de l’industrie du jade et de la crise des Rohingyas. Il collabore régulièrement avec le New York Times couvrant le Myanmar mais également de nombreux sujets en Asie du Sud-Est. Ses travaux ont été également publiés dans National Geographic Magazine, GEO, Stern, 6 MOIS, La Republica et The Wall Street Journal.
Depuis le 1er février 2021, date du coup d’État de l’armée birmane, il rend compte du conflit pour le New York Times. Il garde l’anonymat pour protéger son identité et éviter la persécution des autorités.

© Prix Bayeux Calvados-Normandie 2021 – Anonyme / The New York Times


Appel à candidatures

Le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre récompense un reportage sur une situation de conflit ou ses conséquences pour les populations civiles, ou sur un fait d'actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie.

Le reportage doit avoir été réalisé entre le 1er juin 2021 et le 31 mai 2022. Un prix de 7 000 € est remis dans chaque catégorie.
Les reportages doivent être envoyés avant le 7 juin 2022 à l’adresse suivante : info@prixbayeux.org
Un envoi par lien de téléchargement est privilégié (wetransfer ou autre)

Les catégories de médias représentées : radio – photo – télévision (formats court et long) – presse écrite et le prix du jeune reporter (photo cette année)

DIX PRIX SONT REMIS

Sept prix attribués par le jury international

  • Prix du Département du Calvados – Catégorie Presse écrite – 7 000 €
  • Prix Amnesty International – Catégorie Télévision – 7 000  €
  • Prix du Comité du Débarquement – Catégorie Radio – 7 000
  • Prix Nikon – Catégorie Photo – 7 000 €
  • Prix International Crisis Group – Catégorie Télévision grand format – 7 000 €
  • Prix Crédit Agricole Normandie – Catégorie Jeune reporter – 3 000 €
  • Prix Arte, France 24 et France Télévisions – Catégorie Image vidéo – 3 000 €

Trois prix spéciaux

  • Le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite) – 4 000 €
  • Le Prix du Public (photo) parrainé par l’Agence Française de Développement – 3 000 €
  • Le Prix Région Normandie des Lycéens et des Apprentis (télévision) – 3 000 €

RAPPEL RÈGLEMENT

Les reportages publiés ou diffusés uniquement sur un média numérique peuvent candidater de la même façon que les autres (pas d’obligation de publication pour la catégorie photo).

• Prix du jeune reporter : En 2022, la catégorie concernée est la photo. Comme il s’agit d’une catégorie différente selon les années, le reportage présenté devra être réalisé entre le 1er juin 2020 et le 31 mai 2022.

• Catégorie télévision : la durée de reportage doit être comprise entre 1’30 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

• Catégorie radio : la durée de reportage doit être comprise entre 1 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

• Catégorie photo : la candidature est constituée d’un reportage de 8 à 15 photos.

• Catégorie télévision grand format : la durée de reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

• Catégorie presse écrite : la candidature est constituée d’un article ou d’une série de un à cinq articles sur le même sujet. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été publié.


Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires

À l’occasion de la 29e édition du Prix Bayeux, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens de Normandie et collégiens du Calvados : "Les rencontres HCR – Ouest-France".

Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil, et des experts du HCR qui expliqueront l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes d’avoir accès à la bonne information et de comprendre la situation des réfugiés en France et à travers le monde.